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Chaque année, un certain nombre de prestations auxquelles ont droit les retraités sont revalorisés. Certaines hausses sont significatives.
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Ces allocations retraites dont le montant doit augmenter : quand l’Etat décide de sous-revaloriser les pensions de retraites

Depuis son élection, Emmanuel Macron a affirmé plus d’une fois sa volonté de privilégier le travail. C’est pourquoi il a demandé aux retraités d’importants efforts pour soutenir l’activité économique du pays et la consommation des ménages. Toutefois, la hausse de la CSG n’est pas la seule mesure qui pourrait bouleverser le pouvoir d’achat des retraités, en 2019. En effet, depuis le 1er janvier, un certain nombre de prestations sociales ont été revalorisées. Certaines hausses ne sont pas très généreuses… D’autres sont plus significatives.

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Les pensions de retraites et de réversions, par exemple, sont revalorisées de seulement 0,3% soit nettement moins que l’inflation, rappelle Capital. La désindexation de la revalorisation des pensions devrait d’ailleurs avoir un impact considérable sur le niveau de vie des retraités, poursuit Le Point.

Autre aide dont le montant est peu revalorisée : la majoration pour tierce personne (MTP). Elle permet, comme l’indique le site du service public, aux individus invalides, de bénéficier d’un relèvement de sa pension. Son versement est mensuel et elle n’est disponible qu’en cas de handicap empêchant d’exercer un emploi et suffisamment contraignant pour obliger l’individu à recourir à l’assistance d’un tiers. Les retraités sont également éligibles. Cette année, elle ne sera revalorisée que de 0,3%...

Ces allocations de retraites dont le montant doit augmenter : une hausse nettement plus significative pour l’Aspa en 2019

Néanmoins, certaines revalorisations sont autrement plus intéressantes. C’est le cas de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), par exemple. Depuis le 1er janvier, elle a été revalorisée de 4,2%, détaille Capital.

Comme le rappelle le site du service public, l’Aspa est une allocation visant à protéger les personnes âgées ne disposant pas de revenus suffisants pour "assurer un niveau minimum de ressources". Ce faisant son montant est mécaniquement lié aux ressources que possède le ménage, ainsi qu’à la situation maritale des individus composant le foyer.

Pour pouvoir bénéficier de l’Aspa, il faut être âgé de 65 ans ou plus et ne pas dépasser 10 418,40 euros bruts annuels (868,20 euros mensuels) ou 16 174,59 euros bruts annuels pour un couple (1 347,88 euros mensuels).

A noter : l’Aspa remplace le minimum vieillesse depuis 2006. Cependant il est toujours possible d’en bénéficier aujourd’hui, précise le site du service public. C’est le gars pour toutes les personnes qui le percevait avant la création de l’allocation de solidarité aux personnes âgées et qui n’ont pas demandé à la toucher.

La revalorisation du minimum vieillesse est de 1,5% depuis le 1er janvier.

Ces allocations de retraites dont le montant doit augmenter : veuvage & allocation supplémentaire d’invalidité

L’allocation supplémentaire d’invalidité (Asi) permet aux retraités n’ayant pas encore l’âge de percevoir l’Aspa (62 ans, pour les personnes souffrant d’une invalidité) de bénéficier d’une aide. Son montant varie selon la situation maritale du demandeur et de ses conditions de ressources explique le site du service public.

Pour la toucher, l’individu doit être victime d’un handicap général réduisant la "capacité de travail ou de gain des 2/3". Par ailleurs, il faut également percevoir une pension d’invalidité (ou d’invalidité de veuf/veuve), de réversion, d’de retraite anticipée (handicap, carrière longue ou pénibilité). Une seule de ces pensions est nécessaire.

Des plafonds de ressources empêchent les célibataires de la toucher s’ils perçoivent plus de 711,86 euros par mois et aux couples s’ils touchent plus de 1 246,87 euros mensuels.

Son montant est revalorisé de 4,2% depuis le 1er janvier, rappelle Capital.

La perte d’un époux ou d’une épouse, aussi triste soit-elle, ouvre aussi des droits à l’allocation de veuvage. Cette dernière a été largement revalorisée cette année puisque au 1er janvier elle gagnait 1,5%.

Toutefois il n’est pas possible de la toucher dans toutes les situations souligne le site du service public. Le ou la défunt(e) doit avoir cotisé 3 mois au moins à l’assurance vieillesse dans l’année précédent son décès. En outre l’individu survivant doit avoir moins de 55 ans. Autrement, et c’est le cas pour une majorité de retraités… Il faudra se tourner vers la pension de réversion, dont la hausse est nettement moins importante.