
Depuis sa création au début du siècle dernier, le milieu de la bande dessinée n’a jamais cessé de vendre. Un champ d’action en constante évolution qui ne faibli donc pas. Si certains sont nostalgiques des...
La ministre de la Justice, Nicole Belloubet était l'une des invitées de l'émission de Laurent Ruquier, le samedi 5 mai. Rapidement questionnée sur le meurtre de la jeune Angélique, 13 ans, elle s'est dite "bouleversée par ce qui est arrivé à cette enfant, comme tous les Français". "En tant que garde des Sceaux, je n'ai pas le sentiment qu'il y ait eu d'irrégularités juridiques", a-t-elle ensuite assuré.
Elle a rappelé que le principal suspect dans cette affaire, David Ramault, avait été mis en examen et avait "déjà été condamné pour un premier viol il y a 24 ans". Condamné à neuf ans de prison, il a "bénéficié des remises de peine classiques", a-t-elle poursuivi. Quatre ans après sa sortie de prison, en 2004, un fichier qui permet de recenser les personnes qui ont commis des infractions sexuelles ou des violences a été créé. David Ramault y a été "inscrit", insiste Nicole Belloubet. Ainsi, grâce à ce fichier, les autorités connaissent l'adresse du domicile des anciens condamnés.
Mais le suspect n'a par contre pas été obligé de suivre des soins thérapeutiques. "Aujourd'hui il y a un suivi socio-judicaire qui peut passer par des mesures administratives, mais aussi par des mesures de type sanitaire et donc des soins psychologiques et médicamenteux", explique la garde des Sceaux. Mais ces textes ont été votés après le premier crime commis par David Ramault, ainsi il n'était pas concerné par ce suivi.