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"La baisse d'impôts des ménages" : le sujet est sur toutes les lèvres en cette rentrée fortement marquée par le rebond de l'inflation. Ce mardi 5 septembre, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire a indiqué dans une interviewé donnée au Figaro que : les baisses d'impôts pour les ménages promises en mai par le président de la République, d'au moins deux milliards d'euros seraient réalisées "si possible dès le budget 2025".Une promesse d'allègement fiscal pourtant fixée par Emmanuel Macron d'ici 2027.
Deux milliards de baisse d’impôts pour les ménages
Après la suppression de la taxe d'habitation et un allègement de l'impôt sur le revenu, le président avait en effet promis, en mai dernier, d es baisses d'impôts supplémentaires pour "les classes moyennes" avec des "revenus entre 1500 et 2500 euros". Soit, deux milliards de baisse d’impôts pour les ménages annoncé.
Le locataire de Bercy a également confirmé que le gouvernement présenterait en session extraordinaire la loi de programmation des finances publiques (LPFP), ce qui permet de recourir au 49.3, "parce que la LPFP représente un enjeu majeur pour le pays".Cette loi "doit nous permettre de revenir à un niveau de dette publique de 108% en 2027 contre plus de 112% aujourd'hui et de repasser sous les 3% de déficit public", a ajouté le ministre. Tout en se félicitant de la croissance de la France, Bruno Le Maire s'est dit "lucide sur la fragilité de notre environnement économique", citant "l e niveau des taux d'intérêt, qui restera élevé pour longtemps" et "la situation économique de l'Allemagne, qui est notre premier partenaire économique".
"Nous vérifierons que cet engagement soit respecté sur les 5.000 produits concernés"
En pleine inflation alimentaire, et alors que les Restos du Coeur en ont appelé en début de semaine à la solidarité en raisons de difficultés financières , Bruno Le Maire a annoncé que le gouvernement maintiendrait en 2024 une déduction fiscale de 75% pour les dons aux banques alimentaires allant jusqu'à 1000 euros. Ce plafond avait été relevé en 2023 de 500 à 1000 euros. "Si les parlementaires souhaitent l'inscrire dans la loi de manière pérenne, la Première ministre et moi sommes ouverts à ce sujet", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Bruno Le Maire a assuré qu’il souhaitait de faire de "la lutte contre la vie chère" sa "priorité dans cette rentrée". Reconnaissant que les prix affichés en magasins sont encore très élevés, le ministre de l’Économie a indiqué que "les industriels et les distributeurs se sont engagés à doubler le nombre de références sur lesquelles ils bloqueront ou baisseront les prix dans les jours qui viennent". Et d’assurer : "Nous vérifierons que cet engagement soit respecté sur les 5.000 produits concernés."