
Vous ne le saviez peut-être pas, mais si pour faire cuire vos pâtes plus vite et gagner du temps, vous utilisez de l'eau déjà chaude qui vient directement de votre robinet, c'est fortement déconseillé. On vous...
Cette fois c’est officiel : le Parti socialiste a annoncé la mise en vente de son siège historique, situé 10 rue Solférino dans le septième arrondissement de Paris, dans le but d’assainir ses finances, a indiqué Le Figaro. La décision a été prise par le bureau national et confirmée en conférence de presse ce mardi par le trésorier du parti, Jean-François Debat, a précisé Le Monde.
Les subventions publiques accordées au parti chaque année ont littéralement chuté depuis la lourde défaite des socialistes aux dernières législatives, passant de 25 à 7 millions d’euros. Comme l’a expliqué Jean-François Debat, le budget annuel de la formation va ainsi passer de 28 à 8 millions d’euros.
A lire sur le même thème : Les internautes se moquent de la primaire du PS !
Une vente estimée entre 40 et 70 millions d’euros
Le siège de 3000 m2 a été acheté par le PS en 1980 pour 53 millions de francs. Aucun prix de vente n’a été annoncé mais l'hôtel particulier serait aujourd'hui estimé entre 40 et 70 millions d’euros, a expliqué Le Monde.
"En faisant une simple mise à jour avec l’évolution de l’indice général des prix du 7e, l’hôtel particulier peut être estimé à 57 millions d’euros (19.000 euros par m²). Si on évalue ce bien en considérant qu’il s’agit d’un ensemble d’habitation (ce qu’il n’est pas aujourd’hui) et en tenant compte de transactions récentes dans le quartier, nous obtenons le chiffre de 53 millions d’euros (17.600 euros par m²)", a estimé Sébastien de Lafond, spécialiste du marché immobilier, au Figaro.
Quoi qu’il en soit, la vente ne suffira pas à combler la perte sèche des 100 millions d’euros de subventions qui échapperont au Parti sur le quinquennat. Comme l’a relevé Le Monde, Solférino sera vendu à l’issue d’un appel d’offre. Celui-ci comprendrait des clauses particulières pour éviter que le siège ne tombe en possession d’une autre formation politique. "Nous sommes un parti politique national, qui était aux affaires il y a cinq mois. Nous nous mettrons en situation de pouvoir refuser tel ou tel acquéreur.", a assuré Jean-François Debat.
Vidéo sur le même thème : L'étonnante reconversion du siège du PS