En raison d'un risque de violences, Jean-Christophe Cambadélis a préféré annuler la réunion annuelle du PS prévue fin août, quitte à laisser une facture salée au parti.

Chaque année, avant la rentrée des classes, le PS organise sa traditionnelle université d’été pour préparer l’année qui vient. Mais cette fois-ci, rien ne s’est passé comme prévu.

Délocalisée à Nantes, au lieu de La Rochelle comme il est de coutume, l’université d’été du PS n’aura finalement pas lieu du tout, a indiqué son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, dimanche sur France 3.

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Selon le patron du PS, les risques de violences et les menaces qui planaient sur l’évènement ont fini de le convaincre qu’il ne fallait pas organiser cette réunion des socialistes, une première depuis 1993, note l’Express. En effet, le ministère de l’Intérieur a fait part à la direction du PS de plusieurs alertes, des menaces circulant sur les réseaux sociaux.

Une ardoise à six chiffres pour le PS

Si la rencontre était programmée du 26 au 28 août, il n’en reste pas moins que des réservations avaient été faites de la part de l’organisation politique. L’annulation de la rencontre devrait ainsi faire perdre de l’argent au Parti socialiste. Presque 300 000 euros, sur les 800 000 euros budgétés, selon l’Opinion.

"Beaucoup de prestataires demandent des arrhes oscillant entre 30 et 50 % du montant total de leur contrat", a témoigné anonymement au journal un proche de Jean-Christophe Cambadélis.

Mais lundi, sur LCI, le premier secrétaire du PS a tenu à démentir le montant avancé dans la presse, indiquant que "le chiffre donné est un chiffre fantaisiste". "Nous gérons intelligemment les finances du Parti socialiste", a-t-il fait entendre.

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