AFP
Annoncé fin 2014, le changement de nom de l'UMP n'a toujours pas eu lieu. Qu'attend Nicolas Sarkozy ? Quelles sont les options envisagées ? Le point avec Planet.fr. 

 Six mois après le grand retour de Nicolas Sarkozy et trois mois après qu’il a pris les commandes du parti d’opposition, l’UMP s’appelle toujours l’UMP. "Je vais changer le nom du parti", avait pourtant affirmé l’ancien chef de l’Etat en septembre. Des lors, des pistes et des dates avaient commencé à fuser : on parlait d’un changement dès début 2015 et même d’un nouveau "Rassemblement".

"On lui donnera un nouveau nom, qui ne sera pas un sigle"

Mais ces projets ont semble-t-il été contrariés par les élections prévues cette année. En effet, entre les départementales et les régionales, l’UMP peine à trouver un créneau pour réunir 20 000 personnes un dimanche. Pour autant, Nicolas Sarkozy n’aurait pas renoncé à son projet. Au contraire. "Il y aura un nouveau parti, au printemps. On lui donnera un nouveau nom, qui ne sera pas un sigle", a-t-il réaffirmé au cours d’une interview accordée au Figaro et publiée ce lundi. Des propos qui corroborent les informations de l'Opinion lequel annonçait en février dernier que le congrès fondateur du parti de droite qui scellera le changement de nom de l’UMP pourrait avoir lieu le 12 avril prochain.

A lire aussi – Nicolas Sarkozy : pourquoi son parti ne pourra sans doute plus s’appeler "Le Rassemblement"

"J’ai une stratégie, un calendrier précis, et je n’en changerai pas"

"Ce sera une formation politique plus large, plus rassembleuse, plus dynamique, ouverte à tous ceux qui voudraient préparer l’alternance, et notamment au centre", a également précisé Nicolas Sarkozy. "Quand je dis le centre, je parle du vrai centre droit, donc ceux qui sont clairement dans l’opposition", a-t-il encore détaillé. Et celui-ci d’ajouter : "J’ai une stratégie, un calendrier précis, et je n’en changerai pas".

A lire aussi –Changement de nom de l’UMP : pourquoi Nicolas Sarkozy y tient-il tant ?

"Il pense que c’est mieux de changer de nom, mais si une majorité de questionnaires et si une majorité de la commission des statuts est favorable pour garder le nom, il acceptera", croyait toutefois savoir l’Opinion vendredi dernier.

A voir sur le même thème : L'UMP doit-elle changer de nom et d'adresse pour se relancer ?