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Le maire de Kyoto (Japon) a gêné le Premier ministre en le présentant comme "le futur président français". Avant lui, d'autres ont cru voir dans Manuel Valls un futur chef d'Etat.
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Le maire de Kyoto (Japon) gêne Manuel Valls

En visite au Japon, le Premier ministre a reçu dimanche un hommage pour le moins gênant de la part du maire de Kyoto, Daisaku Kadokawa, qui a assuré que Manuel Valls reviendrait dans sa ville à l'avenir en tant que "futur président de la République". Visiblement troublé au moment de la traduction, le Premier ministre a fait un petit signe "chut" avec son index en se tournant vers le maire japonais.

La traduction d'une journaliste italienne

Lors d'un meeting à Trente avec son homologue italien, Matteo Renzi, Manuel Valls a répondu à une journaliste qui pensait qu'il était "président du Conseil" - comme Matteo Renzi - ceci : "En m'appelant « président», vous allez me poser des problèmes."

La petite question venue d'Espagne

En septembre 2013, alors qu'il n'était que ministre de l'Intérieur, Manuel Valls s'est rendu en Catalogne (Espagne), d'où il est originaire. Sur place, un journaliste lui demande s'il peut être président en dépit de ses origines espagnoles. "E n France, c’est possible! Nicolas Sarkozy était bien d’origine hongroise. C’est donc possible en France. C’est l’une des grandes forces de la France.", a-t-il répondu.

Ses fidèles y croient dur comme fer

Le maire d'Alfortville (Val-de-Marne), Luc Carvounas, a expliqué le 9 juillet à Libération tout le bien qu'il pensait de son ami Premier ministre. "Le pays a besoin de Valls comme président de la République.", a-t-il déclaré.

Manuel Valls se voit lui-même président

A plusieurs reprises, Manuel Valls a laissé transparaître ses ambitions présidentielles, tout en esquivant la réponse quand la question lui était posée. Mais lors de la journée du Patrimoine, le 19 septembre dernier, le Premier ministre ne s'est pas démonté quand un jeune garçon lui a dit qu'il voulait devenir président de la République : "Tu as raison, il faut avoir de l'ambition. Tu attends que François Hollande termine son mandat, qu'il en fasse un autre, puis que moi je puisse en faire deux autres. Et puis après tu arrives..."