Mercredi 2 octobre, deux des principaux coaccusés du procès des viols de Mazan ont été entendus par les juges. Thierry P. et Jérôme V. ont livré des explications choquantes et donné des détails glaçants...
Appelés à s'exprimer ce jeudi aux alentours de 18h30 sur la motion de censure déposée contre le gouvernement, les députés favorables à la demande des groupes UMP et UDI n'ont pas été suffisants. Avec seulement 234 voix en sa faveur, la motion de censure n'a pas recueilli la majorité absolue des voix de l'Assemblée nationale fixée à 289 voix.
Rien d'étonnant
Avec un résultat final de 234 voix pour la motion, l'utilisation de l'article 49-3 est donc validée puisque Manuel Valls ne se voit pas sanctionné après avoir engagé la responsabilité de son gouvernement. Une issue relativement prévisible, sur les 82 motions de censure utilisées sous la Vème République, aucune n'ayant jamais débouché sur une dissolution gouvernementale. La loi Macron doit désormais être analysée au Sénat.
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Un dernier débat
Si le vote était prévu à 18 heures, les patrons des divers groupes de l'hémicycle ont pris la parole tout l'après-midi. A 16h15, le chef des députés UMP Christian Jacob a déclaré : "le 49-3, c'est l'arme des faibles (…) vous êtes faible Monsieur le Premier ministre". Un ton accusateur que le patron de l'UDI a repris à son tour : "le quinquennat s'est arrêté mardi à 16h25". André Chassaigne (PCF), a quant à lui assumé le fait de "condamner la politique du gouvernement". En revanche, le patron du groupe des radicaux de gauche ainsi que celui des députés EELV se sont exprimés en faveur du gouvernement. Finalement, Manuel Valls a clos les discussions en assurant servir l'"intérêt général" et réformer "dans le dialogue".