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Emmanuel Macron a rencontré Vladimir Poutine lundi à Versailles. Le président, qui ne craint pas "le rapport de force", l'attendait dans la cour de marbre du château. À son arrivée, Emmanuel Macron lui a esquissé un léger sourire. Les deux hommes politiques se sont ensuite échangé une poignée de main appuyée et ferme devant les photographes.
La discussion a été très franche
Ensemble, ils se sont dirigés vers le grand cabinet de Mme Victoire pour un premier entretien puis ils ont déjeuné avec les délégations au restaurant du chef étoilé Alain Ducasse, dans le pavillon Dufour. "C'est une démarche qui consiste à se dire les choses, compte tenu de ce que sont nos valeurs, et à chercher des solutions de manière pragmatique", a déclaré l'É lysée.
En privé, plusieurs dossiers importants ont été abordés : le conflit syrien, l'Ukraine... "J'ai indiqué qu'une ligne rouge très claire existe de notre côté : l'utilisation d'une arme chimique par qui que ce soit", qui fera "l'objet de représailles et d'une riposte immédiate de la part des Français", a déclaré Emmanuel Macron lors d'un point presse. Au sujet de la répression des homosexuels en Tchétchénie. "J'ai très précisément indiqué au président Poutine les attentes de la France", a ajouté le président de la République précisant avoir "convenu" avec lui "d'avoir un suivi extrêmement régulier ensemble" sur la question.
"Cela aurait été bizarre de l'avoir rejetée"
Emmanuel Macron n'a pas hésité à évoquer le rôle des médias russes pendant la campagne présidentielle. En effet, le site d'informations Sputnik avait lancé des fausses rumeurs sur le président. Par ailleurs, il a dénoncé la venue à Moscou de Marine Le Pen. "Nous sommes prêts à accueillir tout le monde. Et quand Mme Le Pen nous a demandé de l'accueillir, pourquoi aurions-nous dû refuser? Elle a toujours prôné un développement des relations avec la Russie. Cela aurait été bizarre de l'avoir rejetée", a affirmé le président russe. Malgré les désaccords, les deux hommes ont néanmoins réussi à s'entendre concernant la lutte contre le terrorisme.
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Après la conférence, ils se sont rendus au grand Trianon pour inaugurer l'exposition "Pierre le Grand, un tsar en France". Celle-ci rend hommage à Pierre Ier, une figure chère à Vladimir Poutine. "L'histoire nous enseigne que (Pierre Le Grand) est revenu de son voyage en France à Saint-Pétersbourg avec quelques idées fortes. Pierre Le Grand c'est le symbole de cette Russie qui veut s'ouvrir à l'Europe", a déclaré Emmanuel Macron, avec sans doute un message en filigrane pour son hôte du jour.