
Une vingtaine de députés de la majorité présidentielle s'organisent dans l'ombre pour assouplir la réforme des retraites souhaitée par Emmanuel Macron. Dans les colonnes de BFMTV, un des membres de cette...
Rachida Dati était samedi l’invitée de la conférence des maires des villes d’Europe et de la Méditerranée qui se tenait à Nice, dans les Alpes-Maritimes. Aussi en a-t-elle profité pour faire entendre sa voix concernant les aspirants français au djihad. Selon elle, et ainsi que le rapporte Nice-Matin, il faudrait que l’Etat laisse partir ceux qui le souhaitent et ensuite les empêche de revenir. "Je sais que ce n’est pas politiquement correct de le dire mais ceux qui veulent partir en Syrie ou Irak, non seulement on devrait les laisser partir, mais surtout les empêcher de revenir par tous les moyens dont nous disposons !, a-t-elle déclaré. Je dis bien par tous les moyens dont nous disposons et autorisés, y compris par le droit international".
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Droner les "bombes à retardement" : une proposition radicale
Actuelle maire LR du 7e arrondissement de Paris et députée européenne, Rachida Dati a poursuivi en expliquant ce qu'elle entendait par "tous les moyens". "On ne peut plus accepter qu’un pays tout entier, qu’un continent puisse être tenu en joug par des individus déterminés qui n’ont rien à perdre",; a-t-elle d'abord fait valoir avant d'évoquer de véritables "bombes à retardement". Puis, l’ex-garde des Sceaux a proposé que l’Etat recourt aux assassinats ciblés à l’aide de drones. En d'autres termes, qu'il se serve de ces engins volants pour tuer les Français qui ont décidé de rejoindre les rangs de Daech. Pour ce faire, elle a cité l’exemple des Etats-Unis qui, en 2015 sous la présidence de Barack Obama, avaient entrepris d’éliminer des aspirants djihadistes occidentaux à l’aide de drones.