
Depuis sa création au début du siècle dernier, le milieu de la bande dessinée n’a jamais cessé de vendre. Un champ d’action en constante évolution qui ne faibli donc pas. Si certains sont nostalgique des...
Rachida Dati a fait feu de tout bois ce lundi sur Europe 1. La maire du VIIe arrondissement de Paris avance ses arguments et dévoile ses cartes concernant son plus si mystérieux projet…L’ancienne Garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy entend se positionner pour représenter Les Républicain lors des municipales à Paris. Sur Europe 1 ce lundi matin, elle n’a d’ailleurs pas manqué de viser l’actuelle édile de la capitale par une petite phrase.
Alors que le service Autolib pourrait bien s’arrêter pour cause de déficit, et que les Vélib ont vécu une situation de pénurie, Rachida Dati a taclé la politique d’Anne Hidalgo en matière de transports. "J'ai connu la mandature Delanoë : on nous a dit moins de voitures et plus de transports alternatifs. C'est vrai qu'il y a eu Velib' et Autolib'. Là, on nous dit plus de voiture, mais il n'y a plus de transports alternatifs. On n'a plus Velib' et Autolib'. On fait quoi ? On va revenir aux années 1950 : métro, tram, train. C'est ce que l'on veut ? Je ne comprends pas", a lancé Rachida Dati.
Si Rachida Dati souffle sur les premières braises de la campagne municipale qui s’annonce, pas question pour autant de faire feu de joie à part. L’élue qui se disait prête à mener le combat en mars dernier, fait valoir l’apaisement et le travail collectif dans les médias. "Pour la première fois, la droite parisienne est pacifiée. On travaille main dans la main. Il n'y a pas de prise de position sans que l'on puisse se consulter. On se réunit, on a des débats sur certains sujets. Tous les élus parisiens sont légitimes [pour porter la liste de droite, ndlr]" , a-t-elle ainsi déclaré sur Europe.
Cela n’empêche pas que ses ambitions soient parfaitement claires : "Imaginons que ma famille politique dise “pourquoi pas ?”, je mènerais le combat, je suis jusqu’au-boutiste dans les combats, sinon ce n’est pas la peine", avait-elle dit à la fin de l’hiver.
Tête de liste ou pas, Rachida Dati sera en tout cas du combat. Et d'ici-là, elle entend se faire entendre dans les médias. Cette semaine, elle a d'ailleurs réagi après l’éviction de Virginie Calmels, numéro 2 des LR, par Laurent Wauquiez. Outre Europe 1, la maire était également sur LCI lundi.