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François Hollande l'a encore démontré lors de sa visite au Mexique, les politiques français ne se distinguent pas par leur maîtrise des langues étrangères. Si l'on se souvient du célèbre "the yes needs the no" de Jean-Pierre Raffarin ou du "Gouten Tarte" de Nicolas Sarkozy, l'ensemble de la classe politique paraît éprouver quelques difficultés à s'exprimer autrement qu'en français.
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Nicolas Sarkozy "sorry for the time"

Alors qu’il reçoit en janvier 2010 la secrétaire d’État américaine Hilary Clinton, le président d’alors s’excuse du mauvais temps caractéristique de la capitale.

"Sorry for the time" lui lâche-t-il. Raté, on ne dit pas "time" pour la météo mais "weather".

Cette aproximation dans la langue de Shakespeare n'est pas la première pour l'ancien président qui confirme souvent avoir des lacunes en anglais.

François Bayroux "Is it absolouteuly... heu heu stoupide"

Alors que le candidat centriste est interrogé en pleine campagne présidentielle de 2012 par CNN, l’actuel maire de Pau livre alors une interview fleuve dans laquelle on peut constater que l’accent n’est pas le fort de François Bayrou.

En revanche, même si ce n’est pas très élaboré, cela reste correct.

Jean-Pierre Raffarin "the yes needs the no"

En pleine campagne pour le réferendum sur la Constitution européenne, l'ancien Premier minsitre nous avait gratifié de cette phrase savoureuse.

François Hollande "corazon el corazon"

En voyage officiel au Mexique, François Hollande s'est inspiré de la "mano en la mano" du général De Gaulle pour livrer un "corazon con el corazon" aux accents particulièrement franchouillards.

Jaques Chirac "Go back to my plane"

En marge d'une visite à Jérusalem, Jacques Chirac s'était énervé contre les autorités israéliennes qui l'empêchait de mener à bien son bain de foule au sein du quartier arabe.

Il avait alors fait part de son mécontentement dans un anglais aux accents bien fraçais.

François Hollande "Die Franckreich !"

Dans le cadre d'une réunion avec le parti socialiste allemand, François Hollande avait évoqué la France au pupitre s'exprimant alors dans langue de Goethe.