AFP
Le Grand Prix du plus gros menteur en politique pour l'année 2016 a été décerné jeudi soir à Robert Ménard. L'année dernière, c'est Marine Le Pen qui avait été "récompensée" pour ses mensonges.

Les résultats du Grand Prix 2016 du menteur en politique sont tombés jeudi soir. Et c’est Robert Ménard qui l’emporte. Le jury composé de journalistes a en effet estimé que c’était lui qui avait tenu les plus gros mensonges au cours de ces douze derniers mois. Le maire de Béziers succède ainsi à la présidente du Front National, Marine Le Pen.

L’édile apparenté FN a été récompensé "pour ‘son incroyable constance dans le mensonge lorsqu’il évoque l’immigration’ et ses nombreuses déclarations erronées sur les migrants", rapporte Le Point qui faisait partie du jury. "Un manque d'originalité compensé par une imagination débordante ! Il a ainsi affirmé qu'un festival réservait une zone aux femmes à cause des migrants. En octobre, on l'entendait raconter qu' ‘au lieu de faire des cours de français (à l'école)’", rappelle le magazine. Mais le jury ne s’est par arrêté là, d’autres prix ont été décernés.

Manuel Valls, grand dauphin

L’ancien Premier ministre aujourd’hui candidat à la primaire du PS est 1er grand dauphin du prix du mensonge en politique 2016. Une position qu’il doit notamment à "ses affirmations souvent hasardeuses, toutes délivrés pendant sa campagne pour la primaire de gauche", explique Le Point. Le magazine précise également que le choix a été difficile entre lui et Robert Ménard et que l’ancien chef du gouvernement a bien failli remporter le premier prix, notamment pour avoir proposé "la suppression du 49-3 car 'son utilisation est brutale et dépassée' alors qu'il l'avait utilisé 6 fois".

François Fillon a quant à lui reçu le prix "Jacques Dutronc" qui récompense le plus beau retournement de veste. Le candidat de la droite a ainsi été reconnu pour "sa volte-face sur la réforme de la Sécurité sociale".

En vidéo - La volte-face de Manuel Valls sur le 49-3