
Pic de chaleur, orages, rafales de vent...Le mois de mai a été riche en rebondissement, mais ça pourrait également être le cas du mois de juin 2023. Entre temps sec et averses, que nous réserve les prévisions...
En 2011, Dominique Strauss-Kahn faisait la Une des journaux à travers le monde. Celui qui était alors à la tête du Fonds monétaire international (FMI) se retrouvait mêlé à une affaire de mœurs, accusé par une femme de chambre du Sofitel de New York d’avoir sexuellement abusé d’elle. Dans la tourmente, l’ancien ministre avait alors été contraint de renoncé à son poste au FMI mais aussi de renoncer à ses ambitions politiques. Il était pourtant fortement pressenti pour être le candidat de la gauche à l’élection présidentielle.
"Liberté-Egalité-Fraternité"Cinq plus tard et alors que l’affaire du Sofitel et maintenant derrière DSK, l’un de ses anciens conseillers révèle qu’il était prêt à entrer dans la primaire de gauche, en vue de la course à l’Elysée. Ainsi que le rapporte L’Express cette semaine, dans son livre Piège d’identité-Réflexions (inquiètes), Gilles Finchelstein, le directeur général de la Fondation Jean-Jaurès explique en effet que DSK avait même déjà trouvé son slogan de campagne : Liberté-Egalité-Fraternité. Une idée qui lui aurait été soufflée par le juriste Guy Carcassonne. "Lorsque, il y a quelques années, je préparais la possible candidature de Dominique Strauss-Kahn à l’élection présidentielle, je me souviens de ce qu’avait proposé le regretté Guy Carcassonne : n’y aurait-il pas plus beau slogan que liberté-égalité-fraternité ? L’idée était audacieuse et stimulante. Elle peut servir. Il suffit de s’en saisir et surtout, d’avoir l’exigence de la faire neuve", explique ainsi l’auteur, indique Le Lab d’Europe 1 qui a pu consulter son livre.
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Mais DSK n’a jamais été jusqu’à la rue de Solférino, il s’est même complètement retiré de la vie politique. Certains de ses proches n’excluent cependant pas qu’il fasse un jour son grand retour. D’ailleurs, un sondage BVA pour le Parisien Magazine datant de 2014, révélait que de nombreux Français (56%) pensaient qu’il aurait mieux fait que François Hollande s’il avait été élu en 2012.
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