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En déplacement à Dakar, le président François Hollande en a profité pour glisser quelques piques à l'intention du nouveau président de l'UMP, Nicolas Sarkozy. Découvrez ce qu'il a dit.

Bien qu’à des milliers de kilomètres de la France, François Hollande n’a rien manqué de l’actualité du weekend dernier. Aussi, et alors qu’il était en déplacement à Dakar (Sénégal) dans le cadre du sommet de la Francophonie, le chef de l’Etat a eu quelques mots pour son prédécesseur et ce, en veillant bien à ne jamais le citer. Interrogé sur le rôle de l’ex-président Léopold Sédar Senghor, pour savoir s’il avait "le sens de l’Histoire", François Hollande en a profité pour faire référence au discours controversé prononcé en 2007 par Nicolas Sarkozy. "C’était un Africain qui a montré qu’il avait le sens de l’Histoire. C’est ici, en Afrique, que vont se produire les plus grandes évolutions : évolution démographique, qu’il va falloir maîtriser, évolution économique parce que c’est un continent plein de richesse et donc de potentialité de croissance. L’Afrique est non seulement dans l’Histoire, mais l’Afrique est aussi une partie de notre avenir", a-t-il répondu, le sourire aux lèvres, visiblement ravi de pouvoir prendre l’exact contrepied de l’ancien président.

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"Il y en a qui ne s’y résignent jamais"

Non content de cette pique, François Hollande a ensuite saisi une nouvelle occasion de tacler son adversaire à la présidentielle de 2012. Lors d’un hommage qu’il rendait à Abdou Diouf, lequel quittait dimanche soir la présidence de la francophonie, il a déclaré : "C’est toujours un moment délicat pour une personnalité de quitter la vie publique. Il y en a qui ne s’y résignent jamais". Une phrase à double sens, dont l’un faisait écho au retour de Nicolas Sarkozy dans l’arène politique après deux ans d’absence et à sa victoire à l’élection du président de l’UMP samedi.