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Dans un entretien accordé à l'hebdomadaire Présent, Jean-Marie conspue le rap et avoue préférer les écrits du collaborationniste Robert Brasillach.

S’il n’est pas un grand fan de Patrick Bruel ou Yannick Noah, Jean-Marie Le Pen semble vouer une véritable haine au rap. Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire d’extrême droite Présent, le président d’honneur du FN décrit son attachement à la "chanson populaire française" qu’il oppose aux "attaques barbares que sont le rap et autres manifestations délirantes".

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Ne craignant pas de passer pour un obtus réactionnaire, Jean-Marie Le Pen rajoute : "Je dois vous dire, à ce propos, que je suis très hostile à l'art contemporain en général". Mais si le rap et la culture contemporaine ne trouvent de place dans le cœur du leader d’extrême droite, ce dernier avoue avoir un faible pour un disque particulier : "Les Poèmes de Fresnes", de l’écrivain collaborationniste Robert Brasillach récités par le comédien Pierre Fresnay.

Un disque édité par la société d’édition phonographique (la Serp) qu’il a fondée en 1962 avec un ancien Waffen SS (Léon Gaultier).

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Pour rappel, Robert Brasillach a été fusillé en 1945 pour faits de collaboration avec l’occupant nazi. Parmi les "œuvres" éditées par la société de Jean-Marie Le Pen, des discours politiques (de De Gaulle ou Mitterand), des discours papaux, des chants du Front Populaire ou des marches militaires (dont trois disques sur les Waffen SS).

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