Avec les différentes crises économiques et sociales, des solutions innovantes et inspirantes ont vu le jour, comme les résidences partagées entre seniors et étudiants. Ces logements intergénérationnels ne se...
Privée de vacances. Voici la sanction qu’aurait prise Jean-Marc Ayrault à l’encontre de Cécile Duflot pour la punir d’avoir ouvertement manifesté son soutien aux opposants du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. En février dernier, la ministre écologiste du Logement avait en effet déclaré dans les colonnes du Monde: "Plutôt deux fois qu'une ! Je suis de coeur avec eux et ils le savent". Des propos qui n’avaient pas manqué d’irriter le Premier ministre. Au point que celui-ci avait sommé les Verts de "sortir de l’ambiguïté" concernant leur positionnement sur ce projet d’aéroport porté par la majorité.
"Il n’y a pas de petite vengeance"Loin d’en rester là, Jean-Marc Ayrault aurait même, et selon les informations du Canard Enchaîné, décidé de contraindre la ministre à annuler les vacances qu’elles avaient prévues pour assister au Conseil des ministres du 26 février. L ’hebdomadaire satirique rapporte par ailleurs la pique que Jean-Marc Ayrault a lancé à sa ministre au début de la séance : "Je remercie les ministres qui étaient partis en vacances, d’être revenus pour le Conseil". Et alors qu’aucun autre ministre que celle en charge du Logement, n’était censé être en congé à cette date-là, nul doute que ce message s’adressait uniquement à elle, souligne le Canard Enchaîné. "Au téléphone, Ayrault l’a fermement invitée à renoncer à ses vacances afin d’être présente à l’Assemblée le 25 février pour la séance des questions au gouvernement et, le lendemain, au Conseil des ministres", précise également le journal avant de commenter : "il n’y a pas de petite vengeance !".
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