Sur les 51 hommes poursuivis pour viols aggravés sur Gisèle Pelicot, un quart affirment avoir eux-mêmes subi des viols dans leur enfance.
Querelles au 7e étage du siège du l’UMP. La semaine dernière, Nathalie Kosciusko Morizet a été nommée vice-présidente de l’UMP. Un poste qui aurait normalement dû faire d’elle la "numéro 3" du parti mais que Nicolas Sarkozy a exceptionnellement "aménagé" pour en faire sa "numéro 2". Aussi, Laurent Wauquiez qui, lui, a hérité du poste de secrétaire générale se retrouve finalement en troisième position.
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Bataille autour de l’ancien bureau de Michèle TabarotUne inversion des rôles que le maire du Puy-en-Velay n’aurait pas complètement saisie. Libération rapporte en effet qu’à peine nommé, il aurait débarqué au 7e étage du bâtiment de la rue de Vaugirard pour investir le bureau de l’ex-secrétaire général, autrement dit l’ex-numéro 2, Michèle Tabarot pour y installer ses affaires. C’était sans compter sur NKM, laquelle serait venue le trouver pour lui expliquer que ce bureau était le sien puisqu’elle son poste était désormais considéré comme octroyant le statut de second du parti. Aussi, Laurent Wauquiez aurait finalement plié bagage et déménagé dans un bureau voisin situé au même étage.
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Un "lot de consolation" pour NKMDans le sillage de son élection à la présidence de l’UMP, Nicolas Sarkozy a complètement revu l’organisation de son parti. Un exercice périlleux pour l’ancien chef d’Etat, lequel a dû composer avec les exigences parfois compliquées à satisfaire de son entourage. Et alors que Nathalie Kosciusko-Morizet et Laurent Wauquiez souhaitaient tous les deux le poste de secrétaire général de l’UMP, l’ex-locataire de l’Elysée a dû faire preuve d’ingéniosité.
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En effet, si Nicolas Sarkozy a choisi d’attribuer ce poste tant convoité à Laurent Wauquiez, il a également pris soin de réserver une sorte de "lot de consolation" à NKM. L’ancienne ministre a ainsi hérité du poste de vice-présidente. Mais alors que celui-ci ne lui aurait pas conféré beaucoup de prérogatives, l’ancien chef de l’Etat lui a accordé une "totale liberté de parole". Et parce qu’il ne pouvait pas se permettre de perdre le soutien de NKM – même si elle n’a pas hésité à critiquer sa volonté d’abroger la loi Taubira - Nicolas Sarkozy a même été jusqu’à la nommer "numéro 2 de l’UMP". Un titre d’ordinaire réservé au secrétaire général du parti, en l’occurrence Laurent Wauquiez, lequel a donc hérité du titre de "numéro 3".
Mais si la méthode de Nicolas Sarkozy a semble-t-il fonctionné pour "ménager la chèvre et le chou", certains de ses contours ont, semble-t-il, demeurés flous pour NKM et Laurent Wauquiez.