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Alors que beaucoup des anciens fidèles de Nicolas Sarkozy, qu'ils soient des personnalités politiques ou people, se sont de nouveau ralliés à sa cause, d'autres ont fait machine arrière et ont décidé de ne pas le suivre dans sa campagne 2017.

La nouvelle est tombée lundi dernier : Steevy Boulay ne soutient plus Nicolas Sarkozy. L’ancien militant UMP convaincu a confié, dans les colonnes du journal Ouest-France, ne plus soutenir l’UMP et son ancien leader. "Aujourd'hui, je ne peux plus être du côté de quelqu'un en faveur du gaz de schiste et qui reste flou sur le mariage gay."

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Comme le chroniqueur des Grosses têtes, d’autres personnalités ont fait le choix de ne pas soutenir l’ancien chef de l’Etat pour 2017. Certaines ont même prêté allégeance à d’autres candidats.

L’acteur Alain Delon a ainsi apporté son soutien au Front National. Dans une interview accordée au quotidien suisse Le Matin, le 9 octobre dernier, l’ancien sarkozyste se réjouissait de la montée du parti d’extrême droite : "Depuis des années, Le Pen père et fille se battent, mais ils se battent un peu seuls. Là, pour la première fois, ils ne sont plus seuls. Ils ont les Français avec eux. C'est important."

Un point de vue que Brigitte Bardot a rejoint une nouvelle fois. Alors qu’elle avait soutenu Nicolas Sarkozy en 2007, elle avait préféré François Hollande pour les présidentielles de 2012. Aujourd’hui "dégoûtée de Sarkozy" et de la politique du chef du gouvernement actuel, BB apporte son soutien à Marine Le Pen. Un choix politique qu’elle a affirmé lors d’une interview pour France 2 : "J’aime beaucoup Marine Le Pen. Dans l’ensemble ses idées me plaisent. C’est cette vision de la France que je veux voir réapparaître."

L’UMP divisée

Bien que tous les sarkozystes du parti aient répondu présents, la droite reste divisée face au retour de Nicolas Sarkozy. Pour la présidence de l’UMP, près de la moitié des parlementaires du parti ne le soutient pas, un quart se prononçant plutôt en faveur d’Hervé Mariton ou de Bruno Le Maire.

Quant à 2017, l’ex chef de l’Etat ne pourra pas compter sur Jacques Chirac, François Bayrou ou encore Benoist Apparu, qui lui préfèrent Alain Juppé.

L’ancien président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, soutient, lui, François Fillon.

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