En cas de décès, la pension de réversion peut être accordée aux proches du défunt. Qui peut en bénéficier et à quelles conditions ? On fait le point.
Nicolas Sarkozy n’est pas aussi bienveillant à l’égard de François Fillon qu’il en l’air. A la demande du Sarthois, les deux hommes se sont rencontrés la semaine dernière pour un déjeuner privé dans les bureaux de l’ancien président. Un tête-à-tête au cours duquel le candidat à la présidentielle venait clairement chercher soutien et conseils. Ce que l’ex-président de la République lui a donné, sans pour autant se priver de le moquer.
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"Il est complètement paumé, l’autre"
Dans la presse, il se dit qu’il lui aurait notamment conseillé d’aller "jusqu’au bout" de sa campagne et de ne pas renoncer même en cas de mise en examen. Une attitude qui lui a même valu d’hériter du surnom "Don Sarkozy" de la part du Monde. Pourtant, s’il s’est montré attentif à François Fillon et soucieux de l’aider, en coulisses Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à le critiquer vertement, rapporte Le Canard Enchaîné. En position de force, l’ex-locataire de l’Elysée aurait ainsi lâché : "Il est complètement paumé, l’autre" ou encore "Il m’a harcelé de questions sur ce qu’il devait faire, c’est tout juste s’il ne prenait pas de notes".
Et alors que François Fillon lui demandait comment "couvrir le bruit négatif des juges", Nicolas Sarkozy lui aurait conseillé de "saturer l’espace médiatique" avec "une proposition choc par jour", mais aussi de faire le plus de bruit possible pour "couvrir le bruit médiatique négatif", indique encore l’hebdomadaire satirique. Des conseils que le candidat de la droite a visiblement pris au pied de la lettre : dès le lendemain, il annonçait son intention de rouvrir le débat sur la majorité pénale à 16 ans.
En vidéo - La rancune tenace de Nicolas Sarkozy envers François Fillon
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