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Invitée ce matin sur France Info, Nadine Morano a exprimé (à sa façon) son opposition à la création d'un État palestinien.

Nadine Morano est contre la résolution de reconnaissance de l’Etat palestinien qui doit-être présentée ce vendredi 28 novembre à l’Assemblée nationale. Et pour faire valoir son opposition, l’eurodéputée s’est fendue d’une nouvelle sortie en roue libre dont elle a le secret. Invitée sur France Info ce matin, la fidèle sarkozyste s’est essayée à la géopolitique pour appeler ses camarades UMP à voter contre le texte qui devrait être adopté mardi à l’Assemblée.

"Les membres du djihad islamique, donc les partenaires du Hamas" explique-t-elle, "décapitent les occidentaux". Outre l’amalgame avec l’Etat Islamique, Nadine Morano a justifié son opposition à le reconnaissance de la Palestine

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"La Palestine aujourd'hui, ceux qui dirigent, c'est le Hamas et le Fatah. Le Hamas est reconnu au niveau international comme une organisation terroriste, qui s'est d'ailleurs réjouie des attentats qui viennent d'avoir lieu à Jerusalem. Je trouve cela extrêmement grave. Il faut une reconnaissance mutuelle et non unilatérale de l'Etat palestinien" a-t-elle poursuivi.   

"Je crois que ce texte est malvenu et les socialistes ne s'honorent pas de déposer cette résolution aujourd'hui" a-t-elle expliqué en mettant en avant les "circonstances actuelles". Interrogée sur la dimension internationale de la reconnaissance de l’Etat palestinien (par ailleurs soutenue par Dominique de Villepin), l’eurodéputée UMP a répondu : "Qui décapite les Occidentaux aujourd'hui? C'est ceux qui sont membres du djihad islamique, donc les partenaires du Hamas. Ce sont les Juifs qui décapitent aujourd'hui? Ce sont les Juifs qui ont décapité Hervé Gourdel? Je vous pose la question".

L’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy a par ailleurs insisté sur les "dangers ici en France" citant Mohamed Merah et les candidats Français au djihad qui partent pour la Syrie. Entre la reconnaissance de la Palestine (admise comme État-observateur non membre de l’ONU en 2012) et les actes d’une organisation terroriste, il n’y aurait donc qu’un pas. Un pas que Nadine Morano n’a aucune peine à franchir.

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