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Mardi soir à l’issue d’une longue audition au pôle financier du parquet de Paris, Nicolas Sarkozy a été mise en examen dans l’affaire des comptes de sa dernière campagne présidentielle. Une décision qui pourrait bien freiner, voire compromettre les plans de l’ex-président pour 2017. En effet, le bruit court depuis plusieurs mois qu’il a l’intention de se présenter à la primaire de la droite et du centre en vue de la prochaine course à l’Elysée. Pourtant, mardi soir aucun de ses rivaux politiques ne s’est prononcé sur sa mise en examen. Un seul s’y est risqué, Alain Juppé. Mais alors que le maire de Bordeaux est considéré comme le principal rival du patron des Républicains, il ne s’est pas frotté les mains. Au contraire, sur Twitter, l’ancien Premier ministre a témoigné son soutien à Nicolas Sarkozy.
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"Comme tout citoyen, Nicolas Sarkozy a droit à la présomption d’innocence. Nous devons naturellement respecter ce droit", a-t-il d’abord posté, avant d’ajouter quelques minutes plus tard : "Je souhaite pour nous tous que Nicolas Sarkozy fasse prévaloir son bon droit. Amitiés dans les moments difficiles".
"Il a tout intérêt à rester prudent"
Une réaction quelque peu surprenante que beaucoup ont assimilé à "des larmes de crocodiles", rapporte Le JDD. "C’était d’abord une réaction sincère, assure pourtant Edouard Philippe, le député-maire du Havre, un proche d’Alain Juppé cité par le journal. Dans ce genre de circonstances, on sait très bien que toute réaction sera interrogée dans un sens ou dans l’autre. On s’y attendait". Effectivement, dès de lendemain, l’avocat de Nicolas Sarkozy a répliqué en rappelant qu’Alain Juppé avait été condamné en 2004 dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris.
Mas si l’entourage d’Alain Juppé assure qu’aucune arrière-pensée ne se cachait derrière son message de soutien, Arnaud Mercier, professeur en communication politique à l’Institut français de la presse pense que cela répondait à une certaine stratégie. Interrogé par le JDD, il a en effet expliqué que "la mise en examen de Nicolas Sarkozy peut très bien être utilisée contre lui (…) Il a tout intérêt à rester prudent". Outre la volonté de ne pas remettre sur le tapis des évènements passés qui pourrait nuire à sa campagne, le maire de Bordeaux souhaiterait également se positionner "sur le terrain du rassemblement de sa famille politique", a expliqué l’historien Christiane Delporte au quotidien.
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