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Alors que depuis l'invalidation de ses comptes de compagne par le Conseil constitutionnel, Nicolas Sarkozy est de plus en plus présent au sein de l'UMP et semble faire progressivement son grand retour en politique, Marine Le Pen affiche une certaine sérénité. Découvrez pourquoi.
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Elle ne le craint pas. Depuis que le Conseil constitutionnel a invalidé les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2012, l’UMP traverse une véritable crise financière. Et alors que l’ex- président de la République participe ce lundi à une réunion extraordinaire au bureau politique du parti, alimentant ainsi davantage la rumeur selon laquelle il s’apprêterait à revenir en sur la scène politique en 2017, Marine Le Pen ne s’en inquiète pas. Interrogée dimanche par La Provence, la présidente du Front National a en effet estimé qu’ "il est tout de même normal" que l’ancien chef d’Etat se déplace et tente de trouver une solution. Selon elle, la décision des Sages "le rend, lui, redevable, de 11 millions d’euros pris en charge par son parti".

"Il n’a pas représenté une gêne pour notre mouvement"
"De toute manière, je n’ai pas à redouter son éventuel retour", a par ailleurs déclaré Marine Le Pen. Pour justifier cette assurance face à celui qui a pourtant réussi à être élu en 2007, la présidente du FN a tenu à rappeler que "la montée la plus spectaculaire du Front National s’est enclenchée pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Il n’a pas représenté une gêne pour notre mouvement".
Revenant sur la grande souscription nationale lancée la semaine dernière par Jean-François Copé pour tenter de récolter les 11,7 millions d’euros censés renflouer les caisses de l’UMP, Marine Le Pen a également souligné que, selon elle, "un mouvement politique ne (mourait) pas du manque d’argent (…) Il meurt du manque d’idées et c’est le cas de l’UMP".

Nicolas Sarkozy va tenter ce lundi d’organiser la défense de l’UMP avec les cadres du parti :