La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Dans un article publié ce mercredi, L'Express affirme que le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a fait pression en juillet dernier sur Guillaume Pepy, le patron de la SNCF à cause d'un train en retard. L'hebdomadaire s'appuie notamment sur l'ouvrage de deux journalistes du Monde, Laurent Borredon et David Revault d'Allones, Valls, à l'intérieur, dans lequel de nombreuses anecdotes sont rapportées. Et l'Express a partagé quelques "bonnes feuilles" de ce livre dans son édition de ce mercredi, notamment l'épisode compté ci-dessous.
Coup de pression au patron de la SNCF
Les auteurs débutent le récit de cet épisode en déclarant que "Manuel Valls n'est pas homme à souffrir du moindre retard". Le vendredi 12 juillet 2013 au matin, le premier flic de France s'installe dans un TGV de la Gare de Lyon en partance pour Nîmes (Gard). Dans son programme du jour le ministre avait prévu de visiter une zone de sécurité prioritaire, de se rendre à une base de Canadair et de remettre la Légion d'honneur à "un vieil ami politique", précisent les rédacteurs.
Une voix annonce alors que le train aura une heure de retard. Manuel Valls "fulmine", racontent les journalistes. Le ministre de l'Intérieur aurait directement "bondit sur son portable et (s'est fendu) d'un long SMS à Guillaume Pépy", rapporte le récit. Selon les auteurs, le message du titulaire de la place Beauvau ressemblerait à : "Je suis attendu à Nîmes pour plusieurs rendez-vous très importants et le TGV a une heure de retard ! Pourquoi est-ce qu'on ne change pas de train ?". Effectivement, à en croire cette anecdote, Manuel Valls n'est pas homme qui souffre d'un quelconque retard.