
C’est dans la boîte ! L’entrepreneur Cédric Meston rachète Tupperware, qui menaçait de fermer boutique. Une bonne nouvelle pour les adeptes de la soirée éponyme.
"L’affaire Morano" n’en finit plus de faire des vagues… Alors que l’eurodéputé doit connaître son sort ce mercredi à l’issue de la commission d’investiture qui statuera sur la sienne en Meurthe-et-Moselle pour les régionales, un Bureau politique avait lieu hier soir au siège des Républicains.
Pendant cette petite réunion, les échanges ont été tendus entre Nadine Morano, Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy. Une fébrilité qui s’est ressentie dès les premiers instants, comme en témoigne ce tweet d’une journaliste d’Europe 1 : "Copé a tenté de lancer le sujet Morano au Bureau politique… Sarkozy lui a dit que ce serait dans les questions diverses à la fin." Selon une journaliste du JDD, il aurait également dit à son prédécesseur à la tête des Républicains : "Même toi, tu dois respecter l’ordre du jour."
Sarkozy rappelle à Copé l’histoire des pains au chocolat
Peu après, Jean-François Copé s’est mis à défendre Nadine Morano comme le rapporte une journaliste du Figaro, mettant en garde Nicolas Sarkozy contre une "jurisprudence désastreuse" s’il venait à la sanctionner. Le président Sarkozy lui aurait alors ressorti de vieux dossiers, comme la fois où il a viré du parti Christian Vanneste pour des propos sur les homosexuels. Nicolas Sarkozy a également ressorti l’histoire des "pains au chocolat" de Jean-François Copé, en déclarant que celle-ci n’était "pas aussi grave" que "l’affaire Morano".
L’échange tendu entre Morano et Sarkozy
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Mais la tension a montée d’un cran quand Nadine Morano et Nicolas Sarkozy ont eu quelques échanges. La première, ne reniant en rien ses propos sur "la race blanche", a appliqué la théorie de l’attaque comme meilleure défense : elle a ainsi rappelé à son président le moment où il avait comparé les migrants à "une fuite d’eau". Enfin, elle lui a rappelé qu’elle avait toujours "été là" pour lui, même "pendant (sa) garde à vue" dans le cadre de l’affaire Bygmalion.
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