
Depuis sa création au début du siècle dernier, le milieu de la bande dessinée n’a jamais cessé de vendre. Un champ d’action en constante évolution qui ne faibli donc pas. Si certains sont nostalgiques des...
Lundi, Nicolas Sarkozy accompagné de son épouse et de son fils Pierre, s'est rendu à Rome où il a été reçu par le pape François. Les deux hommes se sont entretenus pendant une trentaine de minutes. Officiellement, il s'agissait d'une visite privée. Aucune photo ni communiqué n'ont été publiés. Néanmoins, il y avait bien entendu une dimension politique.
Si l'ancien président a été reçu en privé, le déroulement de la rencontre s'est effectué avec un protocole digne d'une visite de chef d'Etat. Les chevaliers pontificaux, la garde suisse étaient présents. C'est la première fois que Nicolas Sarkozy rencontrait le pape argentin.
Lors de leur entrevue, les deux hommes auraient parlé de laïcité positive, de la famille mais aussi de sujet internationaux, a rapporté Camille Pascal, un conseiller du pape, cité par l'agence spécialisée sur le Vatican I.MEDIA. "Nicolas Sarkozy avait l'air très content à la sortie. Il a fait part d'un échange très joyeux, en précisant qu'il avait ri à plusieurs reprises avec le pape" a-t-il ajouté.
Mais même si Nicolas Sarkozy a une grande admiration pour le pape et se dit catholique non-pratiquant, la raison de cette visite est avant tout politique.
A lire aussi : Une "invasion arabe" en Europe : les déclarations choc du pape
Les dernières élections montrent que les catholiques sont des électeurs un peu déboussolés. Un quart d'entre eux ont voté pour le Front national aux dernières régionales, selon un sondage Ifop pour le Pelerin Magazine. Il semblerait que Nicolas Sarkozy veuille revenir aux "racines chrétiennes" des Français. D'autant plus que les catholiques se mobilisent plus que la moyenne dans les élections.
En 2007, l'ancien président alors au pouvoir avait déja sollicité les "racines chrétiennes" dans son discours de Latran où il avait notamment déclaré que "l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur dans la transmission des valeurs".
Après avoir renoncé à abroger la loi Taubira sur le "mariage pour tous", Nicolas Sarkozy cherche-t-il a renouer le contact avec cet électorat ? Hier, tout laissait à penser que nous étions face à un homme en campagne.
En vidéo sur le même thème : Crise des migrants : le pape François appelle les pays européens à trouver une réponse unanime