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C'est au 55 rue du Faubourg Saint-Honoré que se sont parfois joué certaines des plus grandes décisions politiques. Mais l'Elysée est aussi un lieu de vie, et donc le théâtre, parfois, de ses folies.
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Félix Faure : mort avec sa maîtresse

Ce sont chaque jour plusieurs centaines de personnes qui travaillent pour l’Elysée. Evidemment, c’est surtout les noms et les cocasseries des plus illustrent qui entrent dans l’histoire. Car le palais du 55 rue du Faubourg Saint-Honoré, s’il est un haut lieu de la politique française, est aussi parfois le théâtre de ses liaisons, de ses facéties. De ses histoires à hauteur d’hommes et de femmes.

Certaines sont moins connues que d’autres mais nul doute que la mort de Félix Faure est la plus "insolite". Celui qui fut le sixième président de la Troisième République est mort dans une position pour le moins "intimiste" alors que sa maîtresse, Marguerite Steinheil, lui prodiguait une fellation.

Celui qui fût visé par le célèbre J’accuse d’Emile Zola, a fait une congestion cérébrale à laquelle pourrait ne pas être étranger un stimulant pris en amont.

Carla Bruni en petite tenue à l’Elysée

Carla Bruni a pris ses quartiers à l’Elysée pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, en 2008 précisément. Après un mariage discret mais une histoire mise en scène, la top-modèle n’a cependant jamais vraiment installé ses affaires au 55 rue du Faubourg Saint-Honoré. Préférant alterner entre l’Elysée et son propre domicile. Pour autant, lorsqu’elle était là, l’épouse de Nicolas Sarkozy ne passait parfois pas inaperçue.

Dans son ouvrage, Un après-midi chez Carla (Robert Laffont), le journaliste Marc Colisi raconte un souvenir du Premier ministre de l’époque… : "François Fillon se souvient avoir vu en ces lieux Carla débarquer en lingerie alors qu'il était en pleine séance de travail sur les déficits publics avec Sarkozy. C'était un matin de leur réunion hebdomadaire de pré-conseil des ministres".

Valéry Giscard-d’Estaing : déjà les grilles du coq

Sortir de l’Elysée incognito, d’autant plus quand on est président de la République, est une véritable gageure. Plusieurs présidents ont toutefois emprunté le même passage pour échapper aux regards indiscrets, celui de la grille du Coq. Cette dernière, loin de la place Beauvau, déboule sur l’avenue Gabriel. Dans L’Elysée au fémini n (Ed du Rocher), Joëlle Chevé relate comment Valéry Giscard d’Estaing était un familier du passage : "Il s’esquive le soir au volant de sa voiture personnelle par la grille du Coq, à moins que celle-ci ne s’entrouve en toute discrétion pour laisser passer l’une de ses conquêtes".

François Hollande aura aussi retenu l’astuce. Vanity Fair relate dans un récent article comment, interrogé sur ses manières astucieuses pour rejoindre sa maîtresse, l’ancien chef de l’Etat a régalé ses convives : "[Il lève] l’index et montre un point imaginaire derrière lui : plein ouest, vers la rue du Cirque, où se situe l’immeuble devant lequel il a été photographié, casque sur la tête. Il n’a pas besoin d’en dire plus. Chacun connaît les multiples options pour s’échapper incognito : les souterrains, la grille du coq située à l’arrière du palais, et encore deux petites portes latérales plus discrètes".

Emmanuel et Brigitte Macron : une vie conjugale comme les autres

Si l’Elysée peut abriter les moments les plus cocasses et légers au sein des couples, le palais peut aussi être le témoin de scènes plus sombres. Au début du mois d’octobre, les réseaux sociaux ont bruissé d’une anecdote entre Emmanuel et Brigitte Macron, qui comme tous les couples sont sujets aux disputes.

Un journaliste régulièrement invité de Public Sénat y évoquait le témoignage d’une source ayant assisté à une scène de ménage. "La "tannée"donnée à #lMacron par son épouse, ex-prof & mentor #BrigitteMacron. "C'était 1 huit-clos derrière la lourde porte du bureau #PR Mais ça cognait si dur"! qu'on a tout capté dit 1 officier #Secu. Teneur du propos selon source "Il faut arrêter les conneries maintenant! (sic)", avait posté le journaliste en question sur Twitter.