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Alors que la récente démission d’Aquilino Morelle a fait couler beaucoup d’encre, c’est le tour de la porte-parole du PS Rafika Rezgui, de créer la polémique. Suite à des accusations de conflits d’intérêts, celle-ci s’est vue contrainte de remettre sa démission à Jean-Christophe Cambadélis, nouveau patron du PS.
Selon Solférino, "Rafika Rezgui assure avoir pris une décision responsable qui lui permettra de répondre en toute liberté aux accusations de conflit d'intérêts dont elle fait l'objet et dont elle récuse entièrement la teneur".
Le 19 avril, Le Point avait soulevé le fait que ses nouvelles responsabilités au PS pouvaient être incompatibles avec ses fonctions professionnelles au sein de Bouygues Telecom.
Pour l’hebdomadaire, la porte-parole du PS n’est ni plus ni moins qu’une "lobbyiste pour la branche téléphonie du groupe de BTP" dont le travail consiste à "nouer des contacts avec les élus (…) et ainsi constituer un réseau favorable aux intérêts de cette entreprise du CAC 40".
Dans le cadre d’un droit de réponse, l’intéressée avait indiqué: "mes fonctions au sein de la direction du réseau, direction opérationnelle, visent à veiller à la stricte application de la réglementation en vigueur quant au déploiement des réseaux de téléphonie dans les territoires, auprès des mairies".
Elle précise par ailleurs n’avoir jamais joué de rôle dans le dossier de proposition de rachat de SFR par Bouygues Telecom comme l'article le laissait entendre.
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