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Alors que l'immunité parlementaire de Marine Le Pen a été levée suite à un vote de ses confrères eurodéputés ce mardi, a présidente du Front National peut désormais être mise en cause par le parquet de Lyon pour "incitation à la haine". Qu'encoure Marine Le Pen pour avoir comparé les prières de rues à l'occupation ?
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La décision est tombée ce mardi : l’immunité parlementaire de Marine Le Pen est levée. L’eurodéputée présidente du Front National peut ainsi être répréhensible par la loi. Une possibilité qui peut très rapidement ce produire. Et pour cause, la fille du controversé Jean-Marie Le Pen est sous le coup d’une procédure du parquet de Lyon pour "incitation à la haine". Elle a comparé les prières de rues à une forme d'occupation, faisant référence aux nazis pendant la Seconde Guerre Mondiale.

"Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde Guerre mondiale, s’il s’agit de parler d’occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça (les prières de rue des musulmans) c’est une occupation du territoire", avait-elle en effet déclaré lors d’un discours en décembre 2010.

Quelles peines éventuelles ?
Alors que l’eurodéputée a maintenu cette comparaison lundi sur LCI, il se pourrait qu’elle soit mise prochainement en examen et déférée devant le Tribunal correctionnel de Lyon. La présidente du Front National encourerait alors jusqu’à un an de prison et 45.000 euros d’amende. Cependant la condamnation ne serait pas effective immédiatement en raison des procédures d’appel et de cassation possibles à l’issue du premier jugement.