Nommé ministre de l’Intérieur il y a bientôt trois semaines, Bruno Retailleau continue de détailler sa feuille de route et remet à l’ordre du jour le sujet explosif de la réforme de l'aide médicale d'État.
Le 7 juillet, Jean-Pierre Pernaut était exceptionnellement à Marseille pour le journal de 13h sur TF1, à l'occasion de la demi-finale de l’Euro 2016 qui opposait l’Allemagne à la France. Mais avant cela, à Paris, s’était déroulé l’hommage à Michel Rocard. Après une messe au Temple de l'Église Protestante Unie de l'Étoile, une cérémonie a eu lieu aux Invalides. Cette dernière était présidée par François Hollande.
C’est compter sans Jean-Pierre Pernaut et son embarrassant lapsus. Pour entamer le journal, c’est Valérie Giscard d’Estaing qu’il a commencé à évoquer, au lieu de François Hollande… Avant de se rattraper comme si de rien n’était, non sans froncer les sourcils pour se rappeler du nom du chef de l’État.
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Un léger passif
Ce n’est pas la première bourde qui touche le présentateur. En 2011, il annonçait une hausse du CAC40. Au moment du générique, c’est la panique dans l’équipe de TF1 : c’était le Vendredi Saint, une fête religieuse, et la Bourse était fermée !
En mars dernier encore, une polémique avait enflé. Dans le journal de 13h toujours, Jean-Pierre Pernaut annonçait, à l’occasion d’un reportage sur la SNCF, que les cheminots avaient droit à 60 jours de congés par an. Les employés concernés s’étaient insurgés, l’un deux a même lancé une pétition. La médiation de TF1 avait finalement calmé leurs ardeurs en s’excusant sur Twitter d’une information "pas assez détaillée".