
Depuis sa création au début du siècle dernier, le milieu de la bande dessinée n’a jamais cessé de vendre. Un champ d’action en constante évolution qui ne faibli donc pas. Si certains sont nostalgiques des...
Depuis le 17 mai, Gérald Darmanin est le nouveau ministre du Budget, rebaptisé "Action et des comptes publics". Un ministère à haut risque pour le benjamin des ministres alors que les Français attendent Emmanuel Macron au tournant s'agissant des impôts.
A 34 ans à peine, ce petit-fils de harkis né à Valenciennes a déjà une carrière politique bien fournie. Encarté au RPR dès 16 ans après un meeting de Philippe Séguin, selon Le Figaro, Gérald Darmanin a grandi avec la fibre gaulliste. Il feuilletait même "jusque dans les toilettes" les trois tomes de C'était de Gaulle d'Alain Peyrefitte, racontait il y a quelques années Sébastien Lecornu, son témoin de mariage et depuis le 21 juin secrétaire d'Etat auprès de Nicolas Hulot. D'après le quotidien , Gérald Darmanin connaît par coeur le répertoire de la chanson française, "un souvenir de ses études qu'il devait payer, en chantant dans le métro et dans les restaurants."
A partir des années 2000, Gérald Darmanin commence à monter en grade au sein du RPR, devenu entre-temps l'UMP. Proche de David Douillet, dont il dirigea la campagne législative de 2009, il sera élu en 2010 au conseil régional du Nord-Pas-de-Calais. Deux ans plus tard, il réussissait l'exploit de devenir maire de Tourcoing à seulement 30 ans, "bluffant au passage les grands élus de l'UMP", selon Le Figaro. Deux ans plus tard encore, il parvenait à devenir député du Nord. Une ascension fulgurante qui le mène aujourd'hui au ministère du Budget. Toutefois, celui qui est encore député et maire va devoir tirer un trait sur ses mandats locaux ; une exigence du non-cumul des mandats...
Une prise de choix à droite pour Emmanuel Macron qui va sans doute être fatale à Gérald Darmanin, convoqué mardi au siège des Républicains pour une possible exclusion. Le parti de droite, son parti de toujours, n'a en effet pas apprécié son ralliement au nouveau président et son entrée au gouvernement. Mais cette épée de Damoclès n'empêche Gérald Darmanin de continuer son travail au gouvernement : il vient de détailler des mesures pour économiser 4,5 milliards d'euros d emandés par la Cour des comptes pour ne pas dépasser les 3 % du déficit public en 2017. Et ce, sans diminuer les effectifs de fonctionnaires ou les minimas sociaux, assure-t-il.