
Depuis sa création au début du siècle dernier, le milieu de la bande dessinée n’a jamais cessé de vendre. Un champ d’action en constante évolution qui ne faiblit donc pas. Si certains sont nostalgiques des...
A chaque jour son lot de révélation... Dans un article à paraître ce mercredi, le Canard enchaîné affirme que la femme de François Fillon a touché non pas 500 000 € mais plus de 900 000 € bruts pour son emploi, présumé fictif, d'attachée parlementaire auprès de son mari, de son suppléant, et à La Revue des deux mondes comme critique littéraire.
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Le Canard chiffre précisément à 831 440 euros brut la somme perçue par Penelope Fillon comme assistante parlementaire de son mari ou de son suppléant Marc Joulaud. Non pas seulement de 1998 à 2002, comme écrit la semaine dernière par la même source, mais aussi de 1988 à 1990. L'épouse du candidat de la droite à l'élection présidentielle de 2017 a également perçu quelque 100 000 euros brut pour apparemment deux critiques au sein de La Revue des deux Mondes.
Ses enfants rémunérés 84 000 euros
Par ailleurs, le journal satirique affirme que le candidat de la droite a rémunéré ses deux enfants comme assistants parlementaire quand il était sénateur de la Sarthe entre 2005 et 2007. L'hebdomadaire parle d'une rémunération totale de 84 000 euros. Sur le plateau de TF1 la semaine dernière, François Fillon avait seulement dit qu'il avait fait effectuer des missions à ses enfants.
Ces nouvelles révélations interviennent quelques heures après la visite d'enquêteurs dans le bureau de François Fillon à l'Assemblée nationale, mardi après-midi. Le président du groupe LR à l'Assemblée, Christian Jacob, a évoqué une "perquisition". Le couple Fillon a été entendu lundi à Versailles dans les locaux du Groupe d'intervention régional (GIR) par les policiers de l'office central de lutte contre la corruption et les infractions financières (OCLCIFF). L'ancien Premier ministre avait lui-même demandé cette audition, assurant vouloir faire la transparence dans cette affaire, dans laquelle il affirme n'avoir rien à se reprocher.
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