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Selon le Journal du Dimanche, Fleur Pellerin serait toujours à la recherche d'un nouveau local pour son équipe. L'ex-ministre déléguée aux PME, à l'Innovation et à l'Economie numérique aurait même tenté de récupérer celui d'Harlem Désir, récemment promu secrétaire d'Etat aux Affaires européennes.

Secrétaire d'Etat recherche bureaux désespérement. Une annonce qui pourrait émaner de Fleur Pellerin. Selon le Journal du Dimanche, elle aurait récemment jeté son dévolu sur celui du nouveau secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères Harlem Désir. Avant le remaniement, le local abritait son prédecesseur Thierry Repentin.

Connaissant la détemination de Fleur Pellerin, Thierry Repentin aurait craint qu'elle ne s'empare de son ancien bureau de force. En effet le Journal du Dimanche a révélé dimanche dernier comment l'ex-secrétaire d'Etat aurait empêché la ministre de s'y installer. "(Fleur) Pellerin était venue visiter mon bureau. Elle voulait le prendre. Le soir, on l’a fermé pour être sûr que (Harlem) Désir puisse l’utiliser", a-t-il rapporté ce dimanche dans les colonnes du JDD, relayés par le Lab d'Europe 1.

Laurent Fabius et Manuel Valls sollicités

Les revendications de Fleur Pellerin ne datent pas d'hier. Trouvant ses nouveaux locaux au ministère des Affaires étrangères inadaptés, cette dernière aurait exprimé son désir de quitter cette aile du Quai d'Orsay qui abritait précédemment Yamina Benguigui et son équipe. Dès lors, elle aurait exigé l'obtention des anciens bureaux de l'ex-secrétaire d'Etat Hélène Conway, situés dans le 15 ème arrondisseement de Paris. Une requête à laquelle le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, se serait catégoriquement opposé. L'ex-ministre déléguée aux PME se serait également heurtée au refus du Premier ministre, Manuel Valls.

De son côté, Fleur Pellerin a démenti toute forme de "caprice" confirmant en revanche être en quête de "locaux adaptés car le Commerce extérieur est une compétence nouvelle pour le Quai". Selon LeCanard Enchainé, Laurent Fabius lui aurait promis 150 000 euros de travaux pour rafraichir ses bureaux de fonction. Une offre qui n'aurait manifestement pas apaisé les ardeurs de l'intéressée.