Avec la Fête du Travail, l’Armistice et l’Ascension, mai promet d'être un mois riche en jours fériés. Alors que les bureaux se vident et que le tourisme s'annonce prospère, cela impliquera des contreparties...
La chef de file du Front National aux élections européennes a été chahutée dimanche au beau milieu d’un marché de Sotteville-lès-Rouen en Seine-Maritime. Candidate à sa propre réélection dans la circonscription du Sud-Ouest, Marine Le Pen s’y était rendue pour faire campagne. Mais tout ne s’est pas déroulé comme prévu. Au contraire. Une centaine de manifestants anti-FN l’attendait en effet entre les étals (voir la vidéo ci-dessous).
Le FN rejettent la faute sur la gaucheEt rapidement, les faits ont dégénéré entre les partisans de Marine Le Pen et ses opposants. Selon les informations de Paris-Normandie, des coups auraient été échangés "entre les représentants les plus virulents des deux bords". Une information toutefois démentie par le secrétaire général adjoint du parti d’extrême droite, Nicolas Bay, lequel a affirmé dans un communiqué que les coups avaient été échangés entre "les militants de gauche et les forces de l’ordre". Toujours selon lui, les CRS ont dû intervenir pour mettre un terme "aux violences inacceptables perpétrées par les manifestants de la gauche". Furieux que Marine Le Pen ait été prise à partie de la sorte, Nicolas Bay a par ailleurs dénoncé "des attaques contre la démocratie qui visent à museler toute opposition à un pouvoir socialiste électoralement aux abois".
De son côté, la préfecture de police a expliqué que les forces de police locales et les CRS avaient été dépêchés pour s’interposer entre les militants pro et anti-FN et ainsi éviter "que les choses ne dégénèrent". Celle-ci a également précisé qu’après le départ de la présidente du FN, le calme était revenu à Sotteville-lès-Rouen.