Le député Eric Woerth aurait tenté de duper les internautes en modifiant une de ces photos partagée sur Twitter. Depuis, de nombreux montages photos ont fait le tour de la toile.

Une photo truquée d'Eric Woerth lors de sa descente de l'Aiguille d'Argentière, dans le massif du Mont-Blanc ? Le cliché fait en tout cas polémique depuis lundi 12 août 2019. Nombreux sont les internautes à l'utiliser pour se moquer du politicien, rapporte Nice-Matin. De multiples montages ont été diffusés sur une majorité de réseaux sociaux et les commentaires se multiplient rapidement.

A première vue, Eric Woerth a escaladé un mont, qu'il est à présent en train de descendre. Une séance d'alpinisme impressionnante où il pose sur le glacier à la verticale. En 2015, il confiait d'ailleurs au magazine Paris Match qu'après la politique, sa passion était l'escalade. 

Eric Woerth méchamment moqué : pourquoi les internautes pensent que la photo est une tromperie?

Deux éléments ont mis la puce à l'oreille concernant cette possible duperie. En effet, en arrière-plan, deux personnes sont présentes mais elles ne sont pas à la verticale comme l'homme politique. Eric Woerth serait en fait, à quatre pattes sur la neige. 

La deuxième interrogation se porte sur les languettes de sa veste. Elles ne respectent pas la loi de la gravité. Au lieu de se diriger vers le bas, elles restent droites. 

Eric Woerth : les quelques montages que l'on voit sur la toile

Plusieurs clichés moqueurs du député de la 4ème circonscription de l'Oise apparaissent sur Twitter:

Eric Woerth méchamment moqué : il répond aux attaques

Interrogé par BFMTV, l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy a répondu aux moqueries: "Je poste une photo par an en montagne, l'an passé j'étais aux Aiguilles du Diable et ici, il s'agit d'une descente de glacier, c'est une vraie photo et je suis très heureux que ça puisse impressionner".

Il ajoute que la photographie est authentique, mentionnant qu'il y a des "gens malveillants tout le temps".

Les autres personnes photographiées en bas du cliché sont "une autre cordée, située 200 mètres plus bas", selon l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy.