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Certains des nouveaux ministres n'étaient pas avares de critiques sur le gouvernement avant d'en faire partie. Florilège.
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Emmanuelle Cosse

 © AFP

Avant d’être nommée ministre du Logement dans le gouvernement de Manuel Valls, l’écologiste ne mâchait pas ses mots pour exprimer son désaccord avec la politique de l’exécutif. "Déchéance de nationalité : un non-sens, une incompréhension totale. Cette proposition fait du mal à la société", avait-elle ainsi posté sur Twitter en janvier dernier. Quelques mois plus tôt, en septembre, Emmanuelle Cosse était déjà montée au créneau pour dénoncer l’attitude du Premier ministre ; "A ne jamais tenir ses engagements, on ne doit pas s’étonner de ne pas être soutenu".

Jean-Marc Ayrault

 © AFP

Jean-Marc Ayrault revient sur le devant de la scène, en tant que ministre des Affaires étrangères. Evincé en 2014, l’ancien chef du gouvernement a vécu une traversée du désert pendant près de deux ans. Une période pendant laquelle il n’a rien perdu de ce qui se passait dans les arènes du pouvoir, se permettant même parfois de commenter de manière acerbe l’action de François Hollande et Manuel Valls. On se souvient ainsi, entre autres, de ce qu’il a écrit sur Twitter à propos de la déchéance de nationalité : "Si la France est 'en péril de paix', alors ne la division pas davantage !".

Jean-Vincent Placé

 © AFP

Jean-Vincent Placé a été nommé jeudi au gouvernement Valls 3 en la qualité de secrétaire d’Etat chargé de la Réforme de l’Etat et de la Simplification. Une nomination quelque peu surprenante au regard des propos sans détours que le Vert avait tenu en 2011. Au cours d’un entretien accordé au JDD et que le journal a exhumé après le remaniement, l’écologiste avait en effet déclaré : "La tradition française veut que, quand on a été président d’un groupe parlementaire, on n’obtienne pas moins qu’une fonction de ministre".

Jean-Michel Baylet

Jean-Michel Baylet a été intégré au gouvernement Valls 3 jeudi. Le leader du parti Radical de gauche a été nommé au poste de ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales. Un poste dont il semble se satisfaire malgré ce qu’il a pu dire par le passé. En septembre dernier, et alors que le bruit d’un nouveau remaniement commençait à courir, il avait en effet lâché dans les colonnes de Challenges : "Si je n’ai pas la Défense, ce sera la guerre…".