
Les pays nordiques trônent chaque année sur le podium du classement des pays les plus heureux du monde. Voici leur secret.
Vendredi dernier, Emmanuel Macron s’est rendu à Marseille pour y recevoir Angela Merkel, la chancelière Allemande. Ils ont passé la journée ensemble à travailler avant de partager un dîner professionnel au Petit Nice Passedat, dans le VIIème arrondissement de l’Athènes des Gaules. C’est plus tard, dans la soirée, que le chef de l'Etat a finalement décidé de s’offrir un bain de foule rapporte Le Figaro.
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Après le bel accueil que lui ont réservé certains des Marseillais, le président de la République a cependant rencontré celui que le quotidien présente comme son "meilleur ennemi" : Jean-Luc Mélenchon. Toutefois, contrairement aux apparences, cette rencontre n’avait rien de fortuit. En apprenant où se trouvait le président, le leader de la France Insoumise a contacté les équipes de l'Elysée pour permettre un échange. Les deux hommes se sont retrouvés trois-quarts d'heure plus tard, sur la terrasse d'un hôtel. Ils y ont échangé quelques amabilités, face camera.
VIDÉO - Lors d’une manifestation à Marseille ce vendredi après-midi, Jean-Luc Mélenchon a traité Emmanuel Macron de "plus grand xénophobe qu’on ait". Mais devant le président, l’Insoumis semble gêné et n’assume plus: "Peut-être une légère exagération marseillaise...", glisse-t-il pic.twitter.com/5gePhnUqfa
— Arthur Berdah (@arthurberdah) 7 septembre 2018
"J'ai toujours du plaisir à discuter avec monsieur Mélenchon", a commencé Emmanuel Macron, avant d'expliquer qu'ils n'avaient "pas toujours les mêmes idées". "Pas souvent", a corrigé le tribun. Toutefois, aux yeux de l'ancien ministre de l'économie, Jean-Luc Mélenchon n'est pas un ennemi. "C'est toujours respectueux et intéressant", poursuit-il, évoquant leurs conversations passées. "On a des confrontations politiques, mais ce n'est pas mon ennemi."
Un compliment qui, s'il semble lui avoir plu, a probablement gêné le député phocéen. En effet, ce dernier se refuse à répéter des propos qu'il aurait prononcés plus tôt dans la journée, à l'encontre du chef de l'Etat. Il déclaré qu'Emmanuel Macron était le "plus grand xénophobe qu'on ait". "Peut-être une légère exagération marseillaise", indique-t-il devant un journaliste du Figaro, présent lors de cette tardive entrevue.
Si Jean-Luc Mélenchon n'est pas le réel adversaire du président, qui est-il ? Sans hésitation, il s'agit de Marine Le Pen. Quand un des journaliste le questionne, Emmanuel Macron assure n'avoir "aucun doute". Le Rassemblement National (ex Front National), qui pourrait mourir d'après sa présidente, est plus dangereux que La France Insoumise aux yeux du locataire de l'Elysée.
D'après Closer, cette réunion aurait d'ailleurs été organisée dans un seul but : contrer la montée du parti nationaliste, en vue des élections européennes qui se tiendront l'année prochaine.