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Emmanuel Macron a trouvé un sobriquet pour désigner François Hollande. Un surnom désuet et peu flatteur qui ne devrait pas ravir l'ancien président. 

Le torchon brûle entre Emmanuel Macron et François Hollande. En effet, quelques jours seulement après des révélations sur leur mésentente, on apprend dans les colonnes du Journal du Dimanche que le président a trouvé un sobriquet peu flatteur pour son prédécesseur. Selon les informations de l’hebdomadaire, il aurait pris l’habitude de le surnommer "Zigoto". Un surnom désuet que le locataire de l’Elysée n’utiliserait qu’en privé, mais qui en dit toutefois long sur l’estime qu’il a pour François Hollande.

François Hollande se plaint de l’attitude d’Emmanuel Macron

La semaine dernière, le socialiste s’est d’ailleurs plaint du traitement que lui réserve aujourd’hui l’ex-ministre de l’Economie. "Je ne suis pas considéré comme un ancien président, mais comme un opposant politique", a-t-il ainsi regretté, rapporte Le Figaro. En cause notamment, le fait qu’il a parlé de "présidence bavarde" lors de son interview sur TF1 ou encore que ce jour-là il n’a pas pris la peine de nommer l’ex-président par son nom et préféré parler de lui uniquement comme de son "prédécesseur". Dans sa dernière édition, Le Journal du Dimanche ajoute qu’avec ses proches, Emmanuel Macron ne mâche pas ses mots. "Ca, Hollande l’a fait quinze fois ! Ca ne marche jamais", leur lâcherait-il parfois.

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Critique à l’égard de François Hollande et de son quinquennat, Emmanuel Macron n’apprécierait cependant pas que ce dernier en fasse de même avec le sien. Aussi, aurait-il très mal pris les critiques qu’il a récemment formulées en marge de sa conférence non rémunérée à Séoul. "La fiscalité, c’est un facteur de cohésion nationale et sociale, a-t-il en effet lâché en réaction à la réforme de l’ISF lancée par le président. Si, dans un pays, l’idée s’installe qu'il y a finalement une fiscalité allégée pour les riches et alourdie pour les plus modestes ou pour les classes moyennes, alors c’est la productivité globale du pays, c’est la capacité qu’il a à se mobiliser pour son avenir, qui se trouve mis en cause". Autant de propos jugés "indécents" par Emmanuel Macron, rapporte encore Le Journal du Dimanche.