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Si l’affaire Alexandre Benalla a pris d’importantes proportions, c’est notamment parce que le désormais ex-collaborateur d’Emmanuel Macron, présenté comme chargé de mission, ne figurait pas au Journal officiel de la République. C’est pourtant là où sont consignés tous les événements législatifs et règlementaires et donc aussi les nominations dans l’administration.
De fait, cette absence au J.O a permis à Alexandre Benalla, ainsi qu’à cinq autres collaborateurs selon Mediapart, de ne pas déposer de déclaration d’intérêts et de patrimoine à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. Or depuis la loi de 2013, les collaborateurs de l’Elysée doivent faire parvenir de telles informations au risque de s’exposer à 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende, ainsi que l’a rappelé, François Pillet, sénateur du Loir-et-Cher en commission.
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Cette situation ne devrait cependant pas durer a promis Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Elysée. Si Alexandre Benalla a été visé par une procédure de licenciement, les autres chargés de mission ont reçu instruction de prendre contact avec la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. "Je pense qu'ils le feront dans les meilleurs délais", a ajouté Alexis Kohler face à la commission des Lois du Sénat, ainsi que le relève Europe 1.
Il a également tenté de justifier l’absence de déclaration par l’habitude. "Il m'a été dit que la pratique à l'Elysée - y compris pour la totalité du mandat précédent - avait été que les déclarations d'intérêts et de patrimoine ne sont faites que par les conseillers nommés au Journal officiel. Nous avons ni plus ni moins poursuivi cette pratique", a ajouté Alexis Kohler.