
210 000 Français seraient concernés chaque année par une usurpation d’identité numérique. Pour vous arnaquer, les pirates multiplient les techniques. La méthode la plus commune consiste à usurper...
L'ancienne secrétaire générale d'EELV a appelé dans un entretien jeudi à Libération, " toutes les consciences républicaines à se réveiller et à refuser cette pente glissante" en votant "contre" ce texte.
Dans un entretien pour Libération, lundi, le député écologiste a annoncé voter ce texte tout en appelant "chacun à garder le sens de la mesure et à revenir au contenu de la réforme constitutionnelle."
"Je défend des valeurs républicaines et de gauche : c'est le propre de la politique et j'en suis fière !", a écrit sur Twitter le maire de Lille.
"Si la France est en ' péril de paix', alors ne la divisons pas davantage!", a écrit sur Twitter le député de Loire-Atlantique.
Le couple exécutif, à l'origine de cette réforme constitutionnelle, est bien entendu favorable à la déchéance de la nationalité. Dans une tribune publiée sur son compte Facebook, Manuel Valls a ainsi affirmé que, contrairement à ce qu’assure une partie de la gauche, la déchéance de la nationalité "n’est pas une mesure d’extrême droite"
"Cette déchéance de nationalité sur des personnes nées françaises, qui appartiennent depuis leur naissance à la communauté nationale, ça pose un problème de fond sur un principe fondamental qui est le droit du sol, auquel je suis profondément attachée...", avait déclaré le garde des Sceaux dans un entretien accordé à la radio algérienne Chaîne 3 diffusé mardi dernier.
"Cette déchéance, je la voterais, si j'étais en situation de le faire", a déclaré le 20 décembre sur BFMtv le président du MoDem et maire de Pau (Pyrénées-Atlantiques).
Comme l'ensemble des parlementaires de droite, Christian Jacob, le chef de file des députés (Les Républicains), est plutôt pour ce texte, mais à certaines conditions. "N ous le voterons. Nous avons un état d'esprit très constructif. Mais s'il s'agit simplement d'une manœuvre politicienne, nous ne le cautionnerons pas", a-t-il déclaré dimanche sur Europe 1.
Interrogé sur Europe 1 ce mardi , Hervé Mariton a une nouvelle fois exprimé son opposition à une telle mesure. "Est-ce que cette mesure sera efficace en terme de sécurité ? La réponse est non."
Du côté du Front national, on accueille cette mesure avec enthousiasme, à l'image de Florian Philippot qui a dit lundi sur I-Télé que François Hollande avait été touché "par la grâce". "Peut-être que c'est la seule chose qu'il laissera d'ailleurs de son quinquennat. Il sera le président de la République qui a réhabilité la déchéance de la nationalité.", s'est enorgueilli l'eurodéputé.