Covid-19 : Macron prêt à s'adresser une nouvelle fois aux FrançaisAFP
La flambée de l'épidémie inquiète en Europe, jusqu'en France. Selon les informations de RTL, le chef de l'Etat envisagerait de s'exprimer face aux Français pour évoquer les mois à venir. Le point sur ce que l'on sait.

500 000 morts supplémentaires du Covid d'ici le mois de février ? Ce constat est celui de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui a tiré la sonnette d'alarme en Europe, alors que les contaminations repartent de plus belle dans de nombreux pays. Selon l'organisme, un demi-million de personnes pourraient mourir sur le continent d'ici le tout début de l'année 2022. Allemagne, Royaume-Uni... Nos voisins font face actuellement à de nouvelles contaminations, malgré des campagnes de vaccination menées tambour battant ces derniers mois. 

Emmanuel Macron : ce qu'il pourrait annoncer aux Français

En France aussi, la hausse du nombre de nouveaux cas commence à se faire sentir et le gouvernement l'évoque de plus en plus. Selon les informations de RTL, Emmanuel Macron souhaiterait s'adresser solennellement aux Français "très prochainement" car, d'après un ministre interrogé par la radio, il "est très inquiet de la situation sanitaire en Europe".

Les prévisions de l'OMS sont bien sûr une source d'inquiétude pour le chef de l'Etat, autant que ce qu'il se passe chez certains de nos voisins. Explosion du nombre de cas, hausse des hospitalisations... Le scénario des prochains mois n'est pas le plus optimiste. 

Selon un membre du gouvernement, cité par RTL, Emmanuel Macron pourrait notamment s'exprimer sur la troisième dose de vaccin. Elle pourrait être rendue obligatoire pour toutes les personnes fragiles, dans un premier temps. Cette piqûre de rappel pourrait-elle ensuite être élargie à l'ensemble de la population ? La question est sur la table, mais n'a pas encore été tranchée.

Quant à la vaccination des enfants de moins de 12 ans, le sujet fait encore débat au sein de l'exécutif. Une chose est sûre, le gouvernement n'a jamais caché qu'il pourrait resserrer une nouvelle fois la vis si la situation sanitaire l'exigeait dans les prochains mois.