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François Hollande tient ce matin sa cinquième grande conférence de presse à l'Elysée devant 200 journalistes. Suivez-la en direct avec Planet.fr.

Ce jeudi 5 février, François Hollande donne sa cinquième grande conférence de presse. Organisée à l’Elysée, celle-ci attend 200 journalistes (contre 350 l’an dernier). À n’en pas douter, les conditions sont bien meilleures pour le chef de l’Etat comparé à l’année précédente.

Bénéficiant d’un rebond significatif dans l’opinion (+6 points encore selon un dernier sondage), le locataire de l’Elysée espère faire prolonger "l’esprit du 11 janvier" pour faire passer son message de mobilisation. Concernant l’actualité, le chef de l’Etat ne manque pas de sujets brûlants : terrorisme, dette, victoire de Syriza ou encore conférence environnementale seront autant de points abordés dans son échange avec les journalistes.  

Suivez la conférence en direct ci-dessous :

13h00 : la conférence de presse se termine.

12h58 : Vers un service militaire adapté ? Interrogé sur ce modèle qui existe dans les Dom-Tom, François Hollande a annoncé l'expérimentation de ce service dans trois quartiers de métropole. Le but, permettre à des jeunes d'avoir une formation professionnelle dans un cadre militaire.

12h49 : L'UMP prépare la riposte. Les porte-paroles de l'UMP ont commencé à s'adresser aux journalistes avant même que la conférence présidentielle soit terminée.

12h40 : François Hollande explique que si le service civique deviendrait obligatoire, il y aurait nécessité de "consulter le peuple" (donc de procéder à un référendum). En revanche, il a rappelé qu'il était favorable à l'instauration d'un service "universel" basé sur le volontariat. Dès le 1er juin, le service civique sera accessible à tous les jeunes de moins de 25 ans qui en font la demande

12h39 : une mouche s'invite à la conférence

12h30 : Concernant le chômage, le président de la République a déclaré que la montée n'étaint "inexorable". Il a également répété qu'il ne se représenterait pas en 2017 en cas d'échec sur cette question. 

12h20 : Interrogé sur les statistiques ethniques, François Hollande choisit l'humour : "La France aime bien les débats qui servent à rien".

12h12 : Une journaliste revient sur "l'appartheid" évoquée par Manuel Valls, François Hollande développe trois axes : "accompagnement, peuplement et développement". Sur Twitter, certains journalistes soulignent que ces notions rappellent celles évoquées par Ségolène Royal lors de sa campagne en 2007.

12h06 : Interrogé sur la législative partielle dans le Doubs et la stratégie du "ni-ni" adoptée par l'UMP, François Hollande a déclaré : ""je suis le chef de l'Etat, pas d'un parti (...) mais en 2002, ai-je hésité une seule seconde ?". En outre, il affirme "ne pas reconnaître les communautés".

12h00 : François Hollande plaide pour l'instauration d'une politique énegétique européenne. Il a également annoncé qu'il se rendra aux Philippines avec Nicolas Hulot pour préparer la conférence sur le climat. 

11h40 : François Hollande refuse que la France intervienne en Syrie préférant se focaliser sur l'Irak. Cependant il a fait savoir que le porte-avion Charles De Gaulle était "sur zone". Dans son discours, il est hors de question que la France agisse aux côtés de Bachar al-Assad contre Daesh. En revanche, il a fait savoir que la France soutenait les mouvement démocratiques syriens et forces libres qui s'opposent à l'Etat Islamique et au régime syrien. " La France ne peut pas régler tous les conflits du monde" a-t-il affirmé.

11h30 : Interrogé sur le conflit en Ukraine sur un éventuel engagement de la France, le président a expliqué "vouloir donner encore une chance à la diplomatie". Cependant, il n'exclue pas un éventuel changement de ton en cas d'échec des négociations car "l'option de la diplomatie ne peut être prolongée indéfiniment". Globalement, il associe pleinement l'Allemagne a toute initiative en Europe. Par ailleurs, il rejette toute candidature de l'Ukraine à l'OTAN.

11h21 : Sur Twitter, l'UMP raille cette conférence de presse de façon pour le moins offensive.

11h17 : Les questions commencent. La première porte sur la sécurité de la France et les moyens mis à disposition de la Défense. François Hollande justifie la Loi de Programmation Militaire et la baisse des effectifs. Selon lui, le niveau des effectifs "est conforme" avec la mission du ministère de la Défense. Pour cela, il loue "une bonne maîtrise" et la "sécurisation" du budget de 31.4 milliards accordé aux armées.  

11h13 : "L'Ukraine est en guerre" annonce François Hollande qui en profite pour faire savoir qu'il va se rendre sur place dans l'après-midi en compagnie d'Angela Merkel. " Nous irons aussi voir le président russe. Pour préserver la paix" a-t-il ajouté.

11h10 : "Je propose la création  d'un service civique universel et d’une réserve citoyenne pour tous les Français et le renforcement de la démocratie participative" a annoncé le président. Par ailleurs, François Hollande a rappelé les nombreux théâtres d'opérations dans lesquels la France est engagé contre l'islamisme (Mali, Daesh etc.)

11h04 : "La laïcité n'est pas négociable, elle nous permet de vivre ensemble" explique le président en mettant l'accent sur l'école et l'ensemble des acteurs de la société civile. Il annonce par exemple "la maîtrise du français des la maternelle" ainsi que des "moyens supplémentaires" mis pour la formation des enseignants. Par ailleurs, François Hollande a déclaré que "le numérique va être enseigné de l'élémentaire à la terminale avec des diplômes correspondants".

11h00 : François Hollande se présente au pupitre pour cette conférence de mi-mandat. Il démarre en évoquant les attentats qui ont frappé la France évoquant "des événements à jamais marqués dans notre histoire nationale". Selon le président "la France a su réagir avec dignité et fierté" et a même "impressionné le Monde". Evoquant l'agression à Nice, François Hollande annonce des mesures prises "aussi bien à l'échelle nationale qu'européenne". "La République sera implacable" a-t-il prévenu.

10h30 : les journalistes s'installent dans la salle des fêtes de l'Elysée