Ce mercredi 2 octobre, devant les députés de la commission des Lois, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a évoqué les grandes lignes de sa politique dont un volet sur l’immigration.
L’annonce du Conseil Constitutionnel sur l’invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2012 a provoqué un tollé à droite. Et pour cause, ce ne sont pas moins de 11,7 millions d’euros qui ne seront pas remboursés par l’Etat dans le cadre de cette invalidation. Et cette note salée revient ainsi au parti du président sortant, l’UMP. Jean-François Copé en appelle donc à la solidarité des militants et des sympathisants de droite pour permettre au parti de surmonter ce coup dur. Le président du parti a également demandé l’aide de tous ceux qui souhaitent un débat politique et que l’expression démocratique se poursuive en France. Cette souscription nationale a été lancée rapidement par le parti en ligne. Pour que Les 11,7 millions nécessaires soient réunis, il faudrait que l’ensemble des électeurs ayant voté au premier tout pour Nicolas Sarkozy donnent 1,13 euros.
L’UMP dans un gouffre financier
La situation financière de l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP) est un véritable micmac. L’acquisition du QG rue Vaugirard à Paris et la baisse de la dotation accordée au parti à chutée de 10 millions d’euros suite aux législatives de juin 2012 ont plongé les finances dans le rouge. La crise qui a frappé le parti depuis novembre n’a pas non plus permis d’assainir ses finances.
Nicolas Sarkozy a également lancé un appel à la solidarité et annoncé qu’il aller démissionner du Conseil Constitutionnel pour retrouver sa "liberté d’expression".
La crise qui avait opposé François Fillon à Jean-François Copé avait également causé des dommages aux finances de l'UMP notamment avec le RUMP.