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L'audition de l'ancien ministre de l'Intérieur a repris samedi matin dans le cadre de l'enquête sur le financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Le point sur l'affaire. 

Après une première nuit de garde à vue, l'audition de Claude Guéant a repris samedi matin à Nanterre dans le cadre de l'enquête sur le financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. 

Les enquêteurs cherchent à savoir d'où vient le virement de 500 000 euros sur le compte de l'ancien ministre de l'Intérieur, découvert lors d'une perquisition en février 2013. Si Claude Guéant avait justifié cette somme par la vente à un avocat malaisien de deux tableaux d'un peintre flamand du XVIIe, Andries van Eertvelt, les enquêteurs en doutent pourtant encore.  

"J'ai vendu mes tableaux au prix proposé par l'acheteur"

"Des experts ont contesté la valorisation de ces oeuvres, la société Artprice chiffrant à 140 000 euros, hors frais, le prix record aux enchères d'une des toiles de ce peintre", rapporte BFMTV. "J'ai vendu mes tableaux au prix proposé par l'acheteur", avait fait savoir Claude Guéant fin avril 2014 dans une interview accordée à France 2. 

L'affaire sur le possible financement libyen de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy est née entre les deux tours de la campagne présidentielle de 2012. Le site d'information Mediapart avait en effet publié un document évoquant un accord de la Libye de Mouammar Kadhafi pour financer Nicolas Sarkozy. Ce que ce dernier dément formellement. 

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