
Alors que l'hiver particulièrement doux que nous venons de traverser a favorisé la floraison des arbres fruitiers, un coup de froid et le retour des gelées matinales pourraient bien les mettre en danger. Voici les...
Depuis lundi, la France compte officiellement un parti politique de plus. Il s'agit du Parti animaliste, dont le programme est axé uniquement sur la défense des droits des animaux, indique 20 minutes.
"Nous voulons par exemple adosser à la Constitution une charte de la protection animale et abolir la corrida et les combats de coqs", explique Hélène Thouy, avocate dans le civil et porte-parole du parti.
Pour l'instant, le parti en veut pas présenter de candidat à la présidentielle, mais aux législatives. "On sait qu’il sera très difficile à court terme d’avoir des élus mais nous voulons avant tout sensibiliser l’électorat à la question animale et montrer aux autres partis qu’il faut entendre ces électeurs", annonce Hélène Thouy.
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Les Pays-Bas et l'Espagne ont déjà des partis animalistes
Dans le programme du Parti animaliste, on retrouve diverses propositions comme créer un ministère ou un secrétariat d'Etat à la condition animale, renforcer la lutte contre la maltraitance, et encourager le développement de méthodes d’expérimentation non-animales. D'autres revendications sont plus originales : "inciter les municipalités à mettre en place des espaces de vie pour les chats libres", "interdire l’épédonculation des crevettes", "attribuer une personnalité juridique aux grands singes".
A noter qu'aux Pays-Bas, un "Parti pour les animaux" a été créé en 2003 et il compte plusieurs élus au parlement. De même, en Espagne, le "Parti animaliste contre la maltraitance animale" réalise des scores croissants aux élections ( 1,19 % des suffrages aux législatives de juin).