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"On ne redevient pas président d’un parti politique". Voilà le message que voulait faire passer Bernard Debré à Nicolas Sarkozy après l’avoir qualifié de "branche morte" en juin dernier. Interrogé ce lundi sur RFI, l’ancien ministre de la Coopération a dézingué la figure d’homme providentiel que l’ex-président entend incarner pour son retour. Et si Bernard Debré est sévère avec Nicolas Sarkozy, il n'épargne pas non plus François Hollande.
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Pour le député de Paris, l’UMP peut largement se passer des services de l’ex-président pour remporter facilement l’élection de 2017. Interrogé sur le retour programmé de l’ancien locataire de l'Elysée, Bernard Debré n’y est pas allé de main morte : "Nicolas Sarkozy était présenté comme l’homme providentiel, on disait : 'Il pourra battre François Hollande'. C’est plus d’actualité. N’importe quel veau pourra battre François Hollande. Il suffit qu’il y ait marqué 'droite' dessus". Voilà qui est dit...
Et le filloniste de rajouter : "et puis après on disait : 'Oui mais il pourra battre Marine Le Pen'. Mais là, toute la droite pourra battre Marine Le Pen, que ce soit Juppé, Fillon ou lui. Donc il n’est plus l’homme providentiel, il va devenir l’homme président de l'UMP et je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose, vu l’état de l’UMP et les finances de l’UMP".
Réagissant au sondage plaçant le FN au premier tour d'une hypothétique présidentielle, le député UMP a dit partager le constat fait par Manuel Valls et a ainsi invité son camp à "se battre" rappellant que les deux formations de droite "n'avaient pas les mêmes valeurs".
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