Communication, adaptabilité, vision d’ensemble ... Le thème astral de François Bayrou nous donne les prévisions des astres pour son début de mandat de Premier ministre. Stanislas Delorme, consultant intuitif,...
C'est une première depuis le début de son quinquennat. Le 14 juillet 2020, Emmanuel Macron renouera avec la tradition en délivrant une allocution pour la fête nationale. Ce discours annuel adressé aux citoyens français est une coutume datant de 1978. Lancé par Valéry Giscard d'Estaing, l'exercice avait été suivi par tous les chefs d'État à l'exception de Nicolas Sarkozy. Ainsi, après la cérémonie militaire, Emmanuel Macron sera interrogé par les journalistes Léa Salamé et Gilles Bouleau, travaillant respectivement pour France 2 et TF1. Cet entretien sera diffusé en direct sur les deux chaînes dès 13h10 et devrait durer 45 minutes. A quoi s'attendre ? Découvrez les points importants sur lesquels le président de la République devrait s'exprimer pour l'occasion.
Emmanuel Macron : crise sanitaire et relance du pays
Selon BFMTV, des proches d'Emmanuel Macron ont confié que celui-ci "souhaite exposer les défis à relever et les réponses prévues, notamment sur la situation sanitaire, la relance économique, la sécurité et l'emploi des jeunes". Ces annonces sont très attendues par les citoyens français après que la crise de Covid-19 a causé une hausse du chômage ainsi qu'une fragilisation de l'économie française.
De ce fait, l'allocution du président devrait comprendre le Ségur de la santé, concertation qui revoit à la hausse le salaire des personnels soignants. Un accord majoritaire augmente de 450 millions d'euros la rémunération des médecins hospitaliers, entre quinze autres mesures prévues. L'accord sur les salaires sera signé lundi 13 juillet 2020 à Matignon. Par ailleurs, il devrait aborder la question du plan européen de 500 milliards d'euros qu'il présentera au Conseil européen à partir du jeudi 16 juillet. Enfin, le chef de l'État devrait évoquer "des aides à l'emploi des jeunes, des incitations à relocaliser des industries, ou encore des aides à la rénovation des bâtiments", écrit BFMTV. Le sujet épineux de la réforme des retraites devrait aussi être sur la table...
Emmanuel Macron : quid de la réforme des retraites ?
Au début du confinement, Emmanuel Macron a suspendu la réforme des retraites qui avait entraîné un mouvement social d'ampleur nationale avant l'épidémie. Toutefois, le coronavirus n'a pas effacé cette idée de l'esprit du président. Ce dernier a bien l'intention de mettre en application cette mesure avant la fin de son mandat en 2022, affirme Le Figaro. Mettre en oeuvre ce régime universel sera parsemé d'embûches : le patronat et les syndicats sont fortement opposés à la finalisation de la réforme. L'exécutif est attendu à ce sujet pour son interview du 14 juillet. Emmanuel Macron évoquera-t-il le récent remaniement ?
Emmanuel Macron : un remaniement ministériel décrié
Le 6 juillet 2020, Alexis Kohler annonçait les nouveaux membres du gouvernement Castex. Ce choix ministériel devrait faire l'objet de nombreuses questions des deux journalistes, et pour cause ! Ce remaniement est fortement décrié, notamment en raison de deux noms. D'abord, celui de Gérald Darmanin, nouveau locataire de la place Beauvau. Accusé de viol par deux femmes, il est visé par une enquête qui a été relancée au cours du mois de juin.
Ensuite, celui du célèbre avocat Eric Dupond-Moretti, craint des magistrats, détesté du Rassemblement national, mais aussi connu pour ses nombreuses déclarations jugées sexistes. Le ténor du barreau avait notamment affirmé que certaines femmes "regrettent de ne plus être sifflées", ou encore que certaines victimes s'exprimant lors du mouvement #MeToo étaient "des follasses qui racontent des conneries", rapporte France Inter. Moins d'une semaine après l'annonce des nouveaux ministres, plus d'un millier de féministes ont manifesté dans les rues de Paris pour dénoncer le "gouvernement de la honte", affirme Libération. Lors de son élection en 2017, Emmanuel Macron avait fait de l'égalite entre les femmes et les hommes "la grande cause du quinquennat".