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Le 11 janvier dernier, lors de la marche organisée après les attentats de Charlie Hebdo, le président avait été l'objet de moqueries bien malgré lui.

Quelques jours après les attentats meurtriers qui ont endeuillé la France, plusieurs milliers de Français s’étaient donné rendez-vous dans les rues de Paris pour manifester leur émotion. Mais une scène se déroulant au départ du cortège avait détendu l’atmosphère et redonné le sourire aux dessinateurs du journal satirique.

François Hollande, venu rendre hommage aux victimes de l’attentat, avait en effet reçu sur l’épaule droite une fiente de pigeon tandis qu’il s’entretenait avec le dessinateur Luz et l’urgentiste Patrick Pelloux, provoquant l’hilarité du premier et un sourire narquois du second.

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Le président de la République est revenu sur cet épisode dans les pages du nouveau magazine Society. "C’est la vie", a-t-il confié avant d’ajouter : "Même dans le drame, il y a toujours une place pour le sourire. Je ne me suis pas rendu compte de ce qui m'était tombé dessus ; j'ai trouvé que si j'avais pu faire rire Luz, c'était bien." Puis, avec lyrisme, François Hollande poursuit : "Cela venait du ciel. Comme un symbole : un ange de Charlie s'était pris pour un moineau."