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Dans sa grande interview au Point, le chef de l'Etat n'a pas simplement donné sa vision de la France. Le président s'est aussi laissé aller à quelques petites phrases qui ne manquent pas de piquant…
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Lecture

Emmanuel Macron apprend notamment à ses électeurs qu’il trouve encore (un peu) le temps de lire. Le chef de l’Etat précise qu’il fait ça plutôt en fin de journée. "Je lis tous les jours. Plutôt le soir et la nuit (…) Quand on oublie de lire, on se trompe. On perd le rapport au sens, à l'intemporel", explique-t-il précisant qu’il aime notamment la philosophie et le roman de Kamel Daoud, Zabor ou les Psaumes.

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Sans lui, rien ne va plus

Au détour de son interview, Emmanuel Macron revient sur l’adjectif ‘’jupitérien’’ qu’on lui attribue. Le chef de l’Etat en profite au passage pour  évoquer sa conceptio du rôle du président de la République : "Je n'ai évidemment jamais dit que je me voyais comme Jupiter ! Par la Constitution de 1958, le président de la République n'est pas seulement un acteur de la vie politique, il en est la clé de voûte. En architecture, quand la clé de voûte est mal positionnée, tout s'effondre".

François Hollande ‘’invité’’ à plus de discrétion

Emmanuel Macron n’a pas vraiment goûté les conseils et remarques que son prédécesseur a disséminier dans la presse ces dernières semaines. Il renvoie l’ex-président à son bilan : "Il serait étrange que l'impossibilité qui a été la sienne de défendre son bilan devant les Français puisse motiver une tentation, durant les années qui viennent, de le justifier devant les journalistes".

Des médias consanguins

Le chef de l’Etat a laissé passer une petite phrase qui s’adresse selon tout vraisemblance au Figaro. Si le journal n’est pas cité nommément, c’est clairement de lui qu’il s’agit. Emmanuel Macron revient alors sur l’éviction de Pierre de Villiers, ancien chef d'Etat major des armées, et s’étonne : "J'ai été surpris, à cette occasion, que personne ne relève que des journaux financés par les contrats de défense ont mené une campagne de plusieurs semaines pour protéger ces derniers. La consanguinité entre une partie des industriels du secteur et la presse pose question".

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Les pauvres, les jeunes et les retraités

Emmanuel Macron risque de ne pas forcément plaire à tout le monde avec cette petite phrase : "Les pauvres d'aujourd'hui sont souvent moins les retraités que les jeunes. Je leur demande donc, pour les plus aisés, un effort, je l'ai dit". Il évoquait alors la hausse de la CSG, dont "les contributeurs nets seront les 60% de retraités les plus aisés". Selon le pchef de l’Etat, "ils s'y retrouveront avec la suppression de la taxe d'habitation pour 80% des Français".

C'est pas "cool" tous les jours

Au détour d'un passage sur la politique internationale, Emmanuel Macron a fait part d'une certaine lassitude... "La scène internationale n’a pas grand-chose de ‘cool’, vous savez. Je suis aussi celui qui est obligé de parler tous les dix jours à Erdogan", a-t-il déclaré en faisant référence au président turc, Recep Tayyip Erdoğan.