Péages : ces astuces ultra-rentables pour payer moins cherIllustrationIstock
Depuis le 1er février, les tarifs des péages ont encore progressé. La plus faible hausse des prix s'établit à 0,71%, tandis que la plus haute grimpe jusqu'à 1,59%. Pour autant, certaines astuces permettent d'économiser beaucoup sur vos trajets. Le détail.
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C’était l’un des gros changements de ce début de mois. Comme cela a systématiquement été le cas ces dernières années, le prix à payer en passant les péages a été revu à la hausse. Sur l’ensemble des autoroutes concédées par les pouvoirs publics à des établissements privés, tel que Vinci, Eiffage ou Cofiroute par exemple, la hausse de tarif est comprise entre 0,71% et 1,59% rapporte le site spécialisé Dossier Familial. En pratique les concessionnaires autoroutier sont en droit de répercuter jusqu’à 70% du taux d’inflation de l’année passée, rappelle Capital, qui revient en détail sur l’augmentation, autoroute par autoroute. Et le mensuel de préciser que, en moyenne, les prix ont bondi de 0,85%.

Pour autant, si importante ces sommes peuvent-elles sembler, certaines techniques permettent de contourner la hausse des tarifs. Dossier Familial revient sur plusieurs de ces astuces, parfois méconnues.

Pour ne pas payer trop cher en péages… privilégier les routes qui n’en ont pas

La première solution pour payer moins de droits de péages consiste à… éviter les péages. Il existe en effet des voies sans péages, qu’il est possible de retrouver sur Google Maps, par exemple. La plateforme propose même de filtrer les trajets de façon à ne pas emprunter les routes payantes. En prévoyant son voyage en amont, il est donc possible de ne pas avoir à verser un seul centime aux concessionnaires.

Attention, cependant ! Ce choix implique souvent une surconsommation de carburant par rapport au trajet empruntant l’autoroute. Pour autant, il importe de rappeler que le prix d’un plein n’est pas le même dans une station-service hors-autoroute, indique RTBF.be, un site d’informations politique et générale belge.

D’autres astuces, moins évidentes, permettent également de réduire le coût d’un trajet. Parfois il est important de partir à une certaine heure plutôt qu’à une autre…

Péages : pourquoi faut-il privilégier les heures creuses ?

Autre astuce : privilégier les heures creuses. D’après LCI, certaines autoroutes modifient leurs tarifs selon l’heure de la journée. Un fonctionnement similaire à celui de la SNCF, insiste la chaîne d’information rattachée au groupe TF1. Exemple avec l’A1, qui relie Paris et Lille : quiconque accepte, entre 14h30 et 16h30 ou 20h30 et 22h30, de prendre la sortie 8 (Senlis), 9 (Pont-Sainte-Maxence) ou 10 (Arsy) bénéficie d’une réduction de 25% par rapport au tarif standard. 

Il est aussi possible de fractionner son trajet. En quittant l’autoroute au moins une fois au cours du trajet, avant d’y revenir immédiatement ou après quelques centaines de mètres, il est possible de d’économiser des sommes parfois conséquentes. LCI évoque 10%, mais Dossier Familial parle davantage de 20% gagnés sur un trajet entièrement réalisés sur les routes cédées aux concessionnaires. Les plus optimistes, comme Radins.com, parlent de 30%.

En outre, rappelle Dossier Familial, il est aussi possible de souscrire à un abonnement de télépéage. Ces derniers, vendus par APRR, AREA, ASF ou Cofiroute, pour ne citer qu’eux, coûtent 2,5 euros par mois. Ils permettent, pour celles et ceux qui répètent un même trajet  de bénéficier d’un rabais de 30% pour 20 voyages, dans les deux sens de la circulation.

Péages : les astuces qu’il ne faut surtout pas appliquer

D’aucuns évoquent aussi d’autres astuces, pas toujours très réglo. Celles-ci permettent parfois de ne rien payer en passant un péage mais, évidemment, elles ne sont pas légales. Les conducteurs qui choisissent de les appliquer s’exposent donc potentiellement à de graves sanctions.

C’est le cas de ce chauffeur routier qui, entre 2015 et 2019, a forcé 94 fois les péages des autoroutes A63 et A64, toutes les deux exploitées par (Vinci-ASF). En mai 2019, il risquait jusqu’à 15 000 euros d’amende, 6 mois de prison avec sursis ainsi que la confiscation du véhicule.

Pour ne pas avoir à payer le péage, indique Capital, il s’avançait jusqu’à percuter légèrement la barrière. Parce que le dispositif de sécurité la force à se dégonder pour éviter un accident, il a pu passer plusieurs fois sans être inquiété. Pas sans être filmé, cependant…

BFMTV revient sur le mode opératoire d’un autre conducteur peu honnête. Ce dernier est aujourd’hui poursuivi par Vinci après avoir possiblement organisé une fraude lui permettant d’économiser quelques 740 euros. 

Il se présentait devant le péage avec un ticket démagnétisé, ne permettant pas d’identifier sa provenance. Prétendant alors venir de la gare d’accès la plus proche, il demandait au technicien qu’il avait au téléphone de lui ouvrir la barrière. Dans l’impossibilité de vérifier la situation, l’opérateur s’exécutait alors.